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Guerre et paix (6)
Une série proposée par Corinne Jeanson
Les trois cents
Ils étaient trois cents dans le défilé
leurs armes étincelaient
Ils étaient trois cents
pas un de plus pas un de moins
La liberté aux seins nus les appellait à l'infini
Ils ont coiffé leur longue chevelure noire
Qu'avaient-ils à redouter dix mille flèches
tous ont tenu leur promesse
retenir les flots, résister
L'idée de sacrifice n'était pas dans leur coeur
Juste mourir et pourrir là dans le défilé
Pour que les peuples ne plient pas à genoux.
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Commentaires
Wow ! C'est du commentaire inspiré à la Castor tillon, ça. Manque plus qu'une araignée dans un coin.
Dans mon com plein de vacuité ci-dessus, je disais en gros :
... ça me rappelle certains hoplites spartiates, ça... Ceux qu'ont pas voulu se défiler pour mettre un terme aux piles. Un texte qui a de la pêche, comme d'habitude.
Une minute : je regarde si j'ai bien mis toutes les majuscules... C'est bon, j'envoie.
nouvelle version, pour répondre à la juste remarque de Bob mais j'ai un doute sur une ligne, qu'avaient-ils à redouter... ou à souhaiter, que je propose à Castor Tillon, et pour Bidochon, j'ai rien trouvé d'autre à modifier, parce que j'ai écrit ce texte comme on tire un coup. Simonide l'a jeté plus court et plus fort : « Étranger, annonce à ceux de Sparte, Que nous gisons ici, ses fils obéissants. »
Ils étaient trois cents dans le défilé
Leurs armes étincelaient
Ils étaient trois cents
Pas un de plus, pas un de moins
La liberté aux seins nus les appellait à l'infini
Ils ont coiffé leur longue chevelure noire
Qu'avaient-ils à souhaiter dix mille flèches
Tous ont tenu leur promesse
Retenir les flots, résister
L'idée de sacrifice n'était pas dans leur coeur
Juste mourir et pourrir là dans le défilé
Pour que les peuples ne plient pas à genoux.Je plussoie "Qu'avaient-ils à souhaiter", c'est plus dans l'esprit spartiate.
J'ai lu "Les croix de bois", il y a longtemps, j'ai eu l'impression d'être englué dans un truc sans espoir. Terrible.
5BidochonSamedi 23 Août 2014 à 18:166CorinneSamedi 23 Août 2014 à 18:16Citation pour illustrer cette série et mon état d'esprit: Roland Dorgeles “Je déteste la guerre mais j'aime ceux qui l'ont faite”.
7corinneSamedi 23 Août 2014 à 18:16
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On ne comprend pas bien pourquoi chaque ligne commence tantôt par une majuscule, tantôt par une minuscule !... faudrait y réfléchir... et corriger ! car si le fond d'un texte est important, il ne faut pas non plus en négliger la forme...