-
Par Barman le 22 Novembre 2023 à 13:49
PAS DE VENDREDI NOIR chez Zonaires éditions !
Optez pour un VENDREDI SOLIDAIRE
(et les autres jours jusqu'à la fin de l'année).
Merci pour votre soutien. www.zonaires.com
votre commentaire -
Par Barman le 6 Mai 2020 à 09:41
Il s'agit d'un projet de publication solidaire : Silvia TREBBI, Papa Malick FALL, Patrick L’ECOLIER ont besoin de vous pour les aider à financer la publication de cet album. Préventes et soutien : chacun participe du montant qu'il souhaite.
Ce financement participatif se fait par l'intermédiaire de LEETCHI. Tous les paiements sont sécurisés. Pour contribuer cliquer sur le lien :
https://www.leetchi.com/c/le-silence-des-baobabs
Merci à toutes et tous !
- Participation de 5 € : un grand merci pour votre soutien.
- Participation de 10 € : l’album « Le silence des baobabs »
- Participation de 12 € : l’album « Le silence des baobabs » et 2 € reversé à l’Apardap
- Participation de 25 € : 2 albums « Le silence des baobabs » et 5 € reversé à l’Apardap
- Participation de 25 € : l’album « Le silence des baobabs » plus un jeu de 3 cartes (format 14,5 X 21) et 5 € reversé à l’Apardap
- Participation de 40 € : 2 albums « Le silence des baobabs » plus un jeu de 3 cartes (format 14,5 X 21) et 10 € reversé à l’Apardap
- Participation de 50 € : 3 albums « Le silence des baobabs » plus un jeu de 3 cartes (format 14,5 X 21) et 10 € reversé à l’Apardap
- Participation de 50 € : 4 albums « Le silence des baobabs » et 10 € reversé à l’Apardap
- Participation de 60 € : 3 albums « Le silence des baobabs » plus un jeu de 6 cartes (format 14,5 X 21) et 10 € reversé à l’Apardap
- Participation de 75 € : 4 albums « Le silence des baobabs » plus un jeu de 6 cartes (format 14,5 X 21) et 15 € reversé à l’Apardap
- Participation de 100 € : 5 albums « Le silence des baobabs » plus deux jeux de 6 cartes (format 14,5 X 21) et 15 € reversé à l’Apardap
Objectif : 2000 €, parution prévue première quinzaine de septembre 2020, tirage 300 exemplaires. Quelle que soit la participation, votre nom dans la page remerciements (sauf avis contraire)
LE SILENCE DES BAOBABS, le projet
Le projet était de dessiner, écrire à deux pour tresser une histoire entre ici et ailleurs.
Ce livre trouve son origine dans l’idée d’une rencontre dessinée. Rencontre entre des personnes venues de divers ailleurs et de divers ici.
Au début nous étions plusieurs autour de la table, mais ce « plusieurs » s’est réduit au rythme des aléas de la vie d’ici pour les gens d’ailleurs.
L’ici et l’ailleurs ont cependant pris place dans notre récit, un récit que nous avons repris à deux, l’un d’ici, l’autre d’ailleurs et vice versa.
Dans ce conte nous parlons d’un ici qui pour toi lectrice-teur est un ailleurs. Ici (c’est-à-dire, là-bas) on se questionne : pourquoi les gens partent-ils ailleurs ? Pourquoi ne restent-ils pas ici (dans cet ailleurs dont nous parlons) dans leurs villages, leurs familles, leurs traditions ? Des traditions d’ici qu’on ne connaît pas ailleurs, ou si tu préfères cher-chère lecteur-trice, des traditions d’ailleurs inconnues ici. Comment vont-ils faire ceux qui partent avec les traditions d’ailleurs qu’ils ne connaissent pas ou de très loin.
Que deviendront les traditions d’ici sans eux ? Vont-elles tenter de les ramener à la maison, vont-elles les suivre et devenir des traditions d’ailleurs, vont-elles se perdre ou mourir dans les flots, dans la neige, dans la grisaille des villes ?
Que deviennent les gens qui restent ? Comme les gens qui doutent, des âmes entre ici et ailleurs ?
Le fil s’étire entre l’ici de la vie et l’ailleurs du rêve, un rêve peuplé de tous ceux qui ne sont pas revenus.
LE SILENCE DES BAOBABS, l’histoire
La voix des griots résonnait encore. Le souffle des ancêtres bruissait dans les branches. Le sang des circoncis se mêlait à la sève. Les tam-tams et les coups de pilons rythmaient la danse incandescente des masques. Le cœur du village battait au pied du baobab. Les sages veillaient et le village vivait. L’esprit des anciens était toujours présent. Les symboles et les totems occupaient une place importante. L’homme parlait avec les objets et communiquait avec la nature. Cet équilibre culturel a vacillé au fil des générations et s’est progressivement défait.
Dans la pénombre, les ombres se déplacent et les silhouettes s’éloignent.
Sous l’arbre à palabre le village s’inquiète.
La situation prend une couleur différente vue à hauteur d’un ballon de foot ou d’un arbre, à hauteur d’un enfant ou des adultes du village. Mais tous ressentent l’abandon, l’incompréhension, le tragique.
Les masques traditionnels seraient-ils capables d’apporter leur aide ? Ignorés et oubliés, iIs accusent les nouvelles générations de les confiner et de les réduire à de simples objets. Pour manifester leur mécontentement, ils hantent les jeunes jusque dans leur sommeil, les contraignant à fuir pour ne pas tomber malade. La colère mascherale ne serait-elle pas la vraie coupable ?
La sécheresse menace, les arbres meurent, les rivières se dessèchent, les puits se tarissent, les pluies se font rares, les greniers sont vides, les bêtes ont soif.
L’arbre isolé part à la recherche de la forêt. Le ballon s’interroge sur sa solitude.
Rythmés par la voix du griot, les palabres et les conseils des sages tentent de réconcilier les traditions avec la vie d’aujourd’hui.
« Hommes aux pieds ailés », « nouveaux Ulysse », ceux qui partent, poussés par la main ferme de l’urgence, errent dans l’enfer du désert, affrontent une mer impétueuse, pour rejoindre un ailleurs incertain. Ceux qui restent ruminent leurs peines. Les mères, les épouses pleurent l’être parti et chantent leur mélancolie tandis que d’autres confient leurs secrets au baobab ou aux forces mystiques.
Le conteur, lui, n’est jamais très loin. II raconte les histoires d’hier et écrit les récits de demain.
LE SILENCE DES BAOBABS, Silvia TREBBI
Je dessine. Je dessine depuis toujours. C’est une façon de penser, une façon de voir, une façon de parler sans bruit.
Pourtant, j’aime les dessins qui parlent, les dessins qui bougent de case en case, à chaque page.
La feuille de dessin me stimule. La page blanche me monte à la tête. Elle accepte de recevoir platement mes divagations graphiques et de participer à la création d’un monde d’encre et de papier, qui se construit peu à peu sur elle et par elle, de ma tête à ma main, entre la plume et le trait. La politesse de la page blanche est d’héberger gracieusement mon dessin, celui-là même qui me raconte qui je suis et je ne peux vous en dire davantage.
LE SILENCE DES BAOBABS, Papa Malick FALL
Les mots, des mots…
Je les cherche toujours. Je les scrute dans la profondeur de la nuit. Je les cueille dans la tiédeur de l’ennui. Je les guette dans la fragilité du matin. IIs piétinent mes ombres. IIs rasent les murs. Ils dansent dans le miroir. IIs avancent dans la lumière. IIs chuchotent dans le brouillard. IIs narguent mon sommeil et hantent mes rêves. Je les sens. Je les respire. Je les entends murmurer dans le vent. Je les entends bourdonner dans le silence. IIs se bousculent, s’essoufflent, s’effacent. Je les entends tomber, se relever, tituber. IIs cherchent leur ponctuation. IIs sont vers, rimes, mélodies... IIs bruissent dans le feuillage. IIs s’illuminent dans le sourire de cette fille que je croise au coin d’une rue. IIs sont suspendus dans son regard, tremblent sur ses lèvres, effleurent sa chevelure.
Des mots parfumés de douceur. Des mots parfois amers… Je les entends se former, s’arrêter sur un point, ralentir sur une virgule, s’exclamer, s’interroger, hésiter. IIs s’allongent, s’alignent, gémissent, frissonnent, doutent.
Je me réveille dans la nuit. Sur une page blanche, ils m’échappent, se faufilent, ruissellent entre les lignes, glissent entre mes doigts, s’envolent, virevoltent, s’éclipsent. Je referme les yeux. IIs pénètrent mon corps, m’envoûtent, m’emportent dans des pensées floues et des délires obscènes.
2 commentaires -
Par Barman le 2 Juin 2019 à 18:39
SOUTIEN à l'aventure du MOKIROULE !
Pour aider le Mokiroule à poursuivre sa belle œuvre, Zonaires éditions s'engage à reverser au Mokiroule 20 % du produit des ventes correspondant aux 30 prochaines commandes de livres sur le site www.zonaires.com (Hors libraires) (Merci de préciser sur la commande Soutien au Mokiroule).
Le Mokiroule est une belle histoire qui a commencé en 2015. Un projet un peu fou au départ qui a vu le jour dans la tête d'une passionnée de bouquins (moi) qui vit dans un magnifique coin (paumé) de verdure (l'Ardèche) où coule une rivière (l'Eyrieux).
Depuis bientôt 4 ans cette librairie ambulante sillonne un territoire d'environ 50 km carrés entre Drôme et Ardèche à la rencontre des grands et des petits.
L’engouement des clients a été immédiat et ne s'est pas démenti. Les ardéchois ont trouvé dans le Mokiroule une alternative aux commandes en ligne, un lieu convivial où découvrir de nouveaux auteurs, où échanger sur leurs lectures, où s'informer sur les événements culturels locaux, bref un lieu de vie !
Sur son territoire, beaucoup de projets ont vu le jour ou ont été redynamisés grâce à la présence de la librairie, les communes ont retrouvé un commerce de proximité, les documentalistes et bibliothécaires ont un interlocuteur avec qui échanger pour faire évoluer leurs pratiques, les clients peuvent enfin faire leurs achats de livres dans leur commune, et plus à 20 ou 30 km, les événements culturels sont ravis de la plus-value apportée par la présence de livres sélectionnés spécialement.
En 4 ans, Le Mokiroule est devenu un véritable acteur de son territoire.
Le problème c'est que ma librairie à roulettes est installée dans un ancien bibliobus qui vient d'atteindre l'âge vénérable de 34 ans... La rouille commence à faire son oeuvre, les ennuis mécaniques à répétition pèsent de plus en plus sur mon budget et je sens arriver le moment où je devrai cesser l'activité à cause de la panne ultime.
Avant d'en arriver à cette extrémité j'ai décidé de chercher un remplaçant à mon vieux camion, c'est la raison pour laquelle j'ai besoin de votre aide !
Aujourd'hui le constat est simple : Le Mokiroule ne pourra pas continuer longtemps avec son camion actuel.
Il est donc urgent d'en trouver un autre, plus récent pour éviter les pannes à répétition, pour consommer moins de gasoil et pouvoir profiter sereinement de ce qui est mon coeur de métier : le livre !
Le financement servira donc à racheter un camion, à l'aménager et à refaire la décoration extérieure qui le rend si reconnaissable.
votre commentaire -
Par Barman le 6 Juin 2018 à 13:53
Un reportage FR3 Alpes à propos de "Nora par les frontières" ; le spectacle sera présenté le samedi 23 juin 2018 à La Vence Scène à Saint Egrève. Entrée gratuite sur réservation (sur le site Eventbrite).
"Nora par les frontières", c'est une aventure théâtrale avec un groupe de réfugiés. L'association de parrainage républicain APARDAP a mis en scène leurs témoignages. Pour rétablir la vérité sur leur vécu, dans le pays qu'ils ont fui, et aussi sur l'accueil qu'on leur réserve ici.
Seize réfugiés ont accepté de monter sur scène, de s'exposer, pour témoigner de leur vécu. Pour eux qui ont fui la guerre, la dictature, la misère, il s'agit de s'exprimer librement, enfin.
Et aussi de rétablir leur vérité sur ce qu'ils vivent en exil. Auprès de français qui souvent méconnaissent les raisons pourlesquelles ces "migrants" ont quitté leur pays, leurs amis, leur famille.Une pièce-témoignage
Les textes de "Nora par les frontières" ont été écrits par Alain Lecomte, à partir des témoignages entendus à la permanence d'accueil de l'APARDAP à Grenoble. L'APARDAP est une association de parrainage républicain des demandeurs d'asile et de protection.
Outre ses missions de soutien et d'accompagnement de ces personnes, elle initie de multiples actions culturelles visant à lutter contre les stéréotypes négatifs vis-à-vis des populations migrantes. L'APARDAP a notamment mis en place des ateliers d'écriture parrains-filleuls, et un atelier théâtre depuis maintenant deux ans.C'est dans le cadre de cet atelier théâtre que la pièce "Nora par les frontières" a vu le jour. Les seize participants, originaires d'Afrique de l'Ouest pour la plupart, ont vécu ensemble 18 mois d'apprentissage et de répétitions pour se produire sur une vraie scène, celle de La Vence Scène, le 23 juin prochain, à Saint-Egrève près de Grenoble.
Ce groupe, baptisé "Les Indisciplinés", a été accompagné, pour la mise en scène, par Patricia L'Ecolier, de l'APARDAP, et par Karine Vivant, membre de la CIMADE et de la coordination du festival Migrant'Scène. La partie dansée du spectacle a été encadrée par Ximena Figueroa, chorégraphe du groupe Emile Dubois-Jean-Claude Gallotta. Ce dernier n'a pas oublié que ses parents ont fui le fascisme italien, comme aujourd'hui certains "migrants" fuient la dictature.
NORA PAR LES FRONTIERES
C’est aussi un livre réalisé par Patrick L'Ecolier. Il comprend des photos, des interviews des metteurs en scène et des réfugiés qui sont devenus acteurs, ainsi que le texte de la pièce qui dépeint le quotidien des migrants, leurs difficultés, leurs espoirs, leur attente, leur déception...
Tous les bénéfices des ventes sont reversés à l’APARDAP : l’association de par-rainage républicain des demandeurs d’asile et de protection
1 commentaire -
Par Barman le 11 Août 2017 à 18:40
Appel à un soutien participatif pour l'édition d'un livre :
Nora par les frontières
une aventure théâtrale avec un groupe de réfugiés
Pour participer rendez-vous sur le site Leetchi
https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-patrick-lecolier
votre commentaire -
-
-
Par Barman le 8 Janvier 2015 à 15:38
T'inquiète pas Charlie
Touché en plein cœur
Ton âme s’est éclipsée
Dans ton jardin des oiseaux en robe de parade se sont rassemblés
Leurs rires ont percé les nuages
Enrayé la complainte du blizzard et des cafards
Le plus alerte a fait tinter ses ailes sur le rebord de ta fenêtre
De toi défunt ne restait plus que les encres
Et un ruban de fleurs couvrant tes parties châtiées
Faisant fi des éloges et des sermons
Les inconnus du monde ont déployé leurs ailes
Franchi les clôtures et les palissades
Déserté les chemins de larmes
Pour se poser sur le fil de ta plume
Butiner tes restes de sève
Et envoyer valser l’éteignoir
Barman
Dessine-moi un Charlie
Le matin a un goût amer.
L'humour emmêle ses crayons.
Le droit au rire se paie cher.
La censure à coups de canon
Voudrait gommer la liberté.
Mais vos dessins mènent la danse,
Nous n'en sommes pas rassasiés.
On ne muselle pas la France.
L'humanité est en danger.
Le Petit Prince pleure aujourd'hui :
À qui pourra-t-il demander
De lui dessiner un Charlie ?
Alors ne cessons de lutter.
La dérision reste notre arme.
Affûtez pinceaux et stylets.
Ils triompheront du vacarme !
Sophie Etienbled
1 commentaire -
Par Barman le 7 Janvier 2015 à 15:26
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique