• Les nouvelles illustrées (20)

    Chaque jour, les agences de presse nous inondent de dépêches du monde entier. Spectacle mémorable d’une humanité aussi grotesque que désespérante. Longtemps, je me suis amusé à mettre de côté quelques unes de ces brèves… laissées pour conte…

    Serbie, 2005 -

    Il est parfois difficile pour les soldats de la force de maintien de la paix au Kosovo de bien dormir dans un camp militaire, loin de leur maison et de leur famille. Pour essayer d'y remédier et de réduire leur stress, des chercheurs ont mis au point un oreiller relaxant qui gazouille comme un oiseau. Ces oreillers blancs sont équipés d'un petit système électronique qui permet de diffuser des bruits de la nature, combinés avec des instruments acoustiques comme des violoncelles capables de donner une sérénade. Objectif: apaiser les esprits ayant des pensées négatives. Ses concepteurs affirment que cet oreiller pourrait rejoindre les fusils, gilets pare-balles et autres casques dans l'équipement de base du soldat dans un conflit. Un médecin militaire en vante les mérites : "Vous ne penserez plus à ce qui peut se passer avec votre femme chez vous, ou avec vos enfants. Toutes les pensées vont disparaître, des images vont se créer, des forêts, des plages, des montagnes vont apparaître et ensuite, vous allez vous endormir".

     


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    Etats Unis, 2001 -

    Il s’agit sans doute du dernier exploit du plus vieux braqueur américain. L’homme, surnommé " Red " âgé de 92 ans vient d’écoper de douze ans de prison suite au fiasco de son dernier hold-up. Entré sans arme dans une banque texane mais avec une canne pour l’aider à marcher, il s’était présenté à une guichetière avec un air menaçant et une enveloppe libellée " braquage ". Après avoir empoché 2000 dollars, il s’était simplement éclipsé à bord de sa voiture garée devant l’agence. Red venait d’être libéré d’une prison de Floride pour des faits similaires. Ancien homme d’affaires, il avait commencé sa nouvelle carrière à l’âge de 87 ans pour se venger des banques qui l’avaient conduit à la banqueroute. Les mises à l’épreuve et courtes peines de prison n'ont jamais entamé sa détermination.

     


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    Japon, 2006 -

     

    Un Japonais qui avait dévalisé un bureau de poste au printemps dernier a rendu l'argent et s'est constitué prisonnier à la police après avoir été pris de remords et de crainte de perdre l'amour de sa petite amie.

    L’homme avait, sous la menace d'une arme blanche, fait main basse sur 340.000 dans un bureau de poste de Tokyo. Mais rongé par le remords, il était revenu sur le lieu de son forfait deux mois plus tard pour déposer sur le comptoir une enveloppe contenant 350.000 yens avant de prendre la fuite.

    Dernièrement, le cambrioleur, jardinier de son état, s'est rendu aux policiers en expliquant : "Après avoir parlé à ma petite amie, j'ai décidé qu'il fallait réparer mon erreur rapidement pour reconquérir son cœur". Les 10.000 yens supplémentaires rendus correspondent aux "excuses" de l'amoureux repenti.

     


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    Malaisie, 2005 -

    Le gouvernement islamique de l'Etat du Kelantan, dans le nord-est de la Malaisie, organise un concours d’écriture et d’interprétation de berceuses pour maris fatigués. Le chef du gouvernement local, explique que ce concours est destiné à resserrer les liens familiaux. "C'est important. Un mari rentre par exemple fatigué à la maison, et lorsque son épouse chante pour lui, il peut s'endormir profondément et au réveil, c'est un homme heureux". Des jurés seront chargés de désigner la chanson la plus soporifique lors de ce concours. Les participants devront être vêtus convenablement et présenter des chants pour le grand public.

     


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    Canada, 2003 -

     

    Un employé de bureau canadien, lassé de la routine professionnelle, a lancé sur Internet un appel aux dons et espère recueillir un million de dollars afin de pouvoir "quitter son travail et faire quelque chose qui fasse une différence dans sa vie et dans celles des autres". Après avoir travaillé pendant plus de 10 ans dans la fonction publique, l’homme a créé le site Internet : " Sauvez un bureaucrate " sur lequel il explique combien il désire quitter son emploi actuel. "Vous savez, au bout d'un moment, ce job commence à vous pomper toute votre énergie et toute votre âme et vous réalisez que vous êtes devenu un vrai bureaucrate... Je me sens comme un vieil aigri, frustré d'avoir à m'occuper d’une paperasse qui circule à la vitesse d'un escargot".

    Et de conclure son appel par : "Une retraite aisée me permettrait d'avoir du temps libre pour des activités bénévoles telles que donner des cours particuliers à des enfants ou conseiller des gens qui traversent une période difficile et au quotidien, je serai une personne beaucoup plus agréable à vivre". Il s'est engagé à ne pas dépenser les donations pour s'acheter "des Rolls-Royce, des maisons de 10 pièces ou des avions".

     


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    Allemagne, 2001 -

     

    Un peintre allemand s'est muré dans le silence pendant 29 ans, jusqu'à la mort de son père qui s'était opposé à ce qu'il s’engage dans une carrière artistique.

    "Tout ce qui m'intéressait, c'était l'art, mais lui était tout le temps contre, il est arrivé un moment où je n'avais simplement plus rien à lui dire",

    La mère de l'artiste, 78 ans, auprès de laquelle il a vécu toutes ces années, a confirmé que son fils avait cessé de s'adresser à son père lorsque celui-ci lui avait interdit de fréquenter l'école des Beaux-Arts. "Il s'est alors arrêté de parler ; mon fils est un gars têtu".

    Durant ces années de mutisme, le peintre a pu se consacrer à sa palette sous l'œil protecteur de sa mère. Toutes ses œuvres sont baptisées de titres de chansons des Beatles comme "The Fool on the Hill" ou "You Won't See Me".

    Refusant toute visite pendant ces trois décennies, il ne sortait jamais sans ses boules antibruit parce que, dit-il aujourd'hui de sa voix calme au débit lent "je ne peux pas me concentrer avec tout ce boucan dehors".

     


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    Japon, 2004 -

    Vos nuits seront plus belles que vos jours ! Un fabricant de jouets japonais a conçu un nouvel instrument, censé rendre son acquéreur maître de ses songes. Sa "Machine à rêves" se présente comme un gros support de téléphone portable d'environ 35 centimètres de haut. Avant de se coucher le bénéficiaire choisi les principaux éléments dont il souhaite voir peupler ses rêves : une photo, une musique d'ambiance et des mots clés. Pour rêver de sa fiancée, il est possible de choisir son prénom, sa photo et une ballade romantique... Placée près du lit, la machine diffuse une lumière blanche particulière, une musique relaxante et des effluves favorisant l'endormissement. Une fois que vous êtes tombé dans les bras de Morphée, il diffuse les mots sélectionnés au moment du début théorique des cycles de sommeil paradoxal. Il vous éveille ensuite doucement, avec son et lumière, pour que vous puissiez vous souvenir de vos doux rêves.

     


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    Slovénie, 2002 -

    Furieux d'avoir été éconduit une première fois, un Slovène désirant à tout prix une consultation avec un psychiatre a précipité mercredi sa voiture contre les portes vitrées d'un hôpital et a parcouru au volant de son véhicule une trentaine de mètres de couloir jusqu'à la réception de l'établissement.

    L'homme, âgé de 48 ans, avait prévenu le personnel de l’hôpital qu'il ne supporterait pas de ne pas obtenir un rendez-vous : "J'ai besoin d'un psychiatre de toute urgence. Si je n'en vois pas un, je reviens et je rentre avec ma voiture". Et il est de fait passé aux actes.

    Interrogé sur les raisons de son geste, l’homme a répondu : "Je ne sais pas. C'est justement pour cela que je suis venu ici".

     


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    Allemagne, 2002 -

     

    Playboy sur le retour, Rolf E. entend bien profiter de la vie jusqu'à son dernier souffle et, pour y parvenir, ce Berlinois de 72 ans n'offre rien moins que 250.000 euros, contre une nuit d’amour avec sa dernière partenaire.

    Ce propriétaire de discothèque, réputé pour le nombre incalculable de ses conquêtes, n'imagine pas de plus belle fin qu'entre les bras d'une jeune beauté, de préférence ayant moins de la trentaine.

    "J'ai mis tout cela dans mon testament; la dernière femme qui couchera avec moi aura tout cet argent", assure-t-il dans les colonnes d’un quotidien national.

    "Je veux finir dans l'un des plus beaux moments de ma vie. D'abord, m'amuser avec une jolie femme, puis m'envoyer en l'air et tout s'arrêtera avec une crise cardiaque".

    Soulignant son grand âge, Rolf E. invite les candidates à se manifester sans tarder.

    "Pour moi, cela pourrait s'arrêter très bientôt", ajoute-t-il. "Peut-être même demain."

     

     


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    Inde, 2005 -

     

    Un habitant du nord de l'Inde a tué son fils de quatre ans après avoir eu des visions de la déesse hindoue Kali exigeant de lui un sacrifice. (Kali est considérée comme une déesse destructrice, orientée contre le Mal.)

    "La déesse m'est apparue et m'a ordonné de me sacrifier, ou de sacrifier mon fils", a déclaré ce barbier de 28 ans, présenté sous le nom de Pramod.

    Il a été appréhendé vendredi soir par la police après avoir tranché la gorge du garçon avec un rasoir dans les faubourgs de Lucknow, capitale de l'Etat d'Uttar Pradesh.

    "J'ai choisi mon fils parce que si j'étais mort cela aurait fait souffrir le reste de ma famille", a-t-il expliqué.

    Son épouse, Kusum, a déclaré que son mari avait développé des troubles de la personnalité après avoir consommé une "potion" préparée par un proche, lors d'une querelle familiale.

    Un responsable de la police, Ashutosh Pandey, a émis des doutes sur la justification apportée au meurtre. "Nous n'excluons pas que ce meurtre puisse s'expliquer par le fait que Pramod soupçonne le garçon d'avoir été engendré par un autre que lui", a-t-il dit.

     

     

     


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