• Guerre et paix (6)

    Guerre-et-paix-6.jpg

    Une série proposée par Corinne Jeanson

     

    Les trois cents

    Ils étaient trois cents dans le défilé
    leurs armes étincelaient
    Ils étaient trois cents
    pas un de plus pas un de moins
    La liberté aux seins nus les appellait à l'infini
    Ils ont coiffé leur longue chevelure noire
    Qu'avaient-ils à redouter dix mille flèches
    tous ont tenu leur promesse
    retenir les flots, résister
    L'idée de sacrifice n'était pas dans leur coeur
    Juste mourir et pourrir là dans le défilé
    Pour que les peuples ne plient pas à genoux.

     


  • Commentaires

    1
    Bob
    Vendredi 12 Août 2011 à 08:15

    On ne comprend pas bien pourquoi chaque ligne commence tantôt par une majuscule, tantôt par une minuscule !... faudrait y réfléchir... et corriger ! car si le fond d'un texte est important, il ne faut pas non plus en négliger la forme...

    2
    Samedi 13 Août 2011 à 00:30

    Wow ! C'est du commentaire inspiré à la Castor tillon, ça. Manque plus qu'une araignée dans un coin.

    Dans mon com plein de vacuité ci-dessus, je disais en gros :

    ... ça me rappelle certains hoplites spartiates, ça... Ceux qu'ont pas voulu se défiler pour mettre un terme aux piles. Un texte qui a de la pêche, comme d'habitude.

     

    Une minute : je regarde si j'ai bien mis toutes les majuscules... C'est bon, j'envoie.

    3
    Lundi 15 Août 2011 à 10:14

    nouvelle version, pour répondre à la juste remarque de Bob mais j'ai un doute sur une ligne, qu'avaient-ils à redouter... ou à souhaiter, que je propose à Castor Tillon, et pour Bidochon, j'ai rien trouvé d'autre à modifier, parce que j'ai écrit ce texte comme on tire un coup. Simonide l'a jeté plus court et plus fort : « Étranger, annonce à ceux de Sparte, Que nous gisons ici, ses fils obéissants. »

    Ils étaient trois cents dans le défilé
    Leurs armes étincelaient
    Ils étaient trois cents
    Pas un de plus, pas un de moins
    La liberté aux seins nus les appellait à l'infini
    Ils ont coiffé leur longue chevelure noire
    Qu'avaient-ils à souhaiter dix mille flèches
    Tous ont tenu leur promesse
    Retenir les flots, résister
    L'idée de sacrifice n'était pas dans leur coeur
    Juste mourir et pourrir là dans le défilé
    Pour que les peuples ne plient pas à genoux.

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    4
    Lundi 15 Août 2011 à 20:33

    Je plussoie "Qu'avaient-ils à souhaiter", c'est plus dans l'esprit spartiate.

    J'ai lu "Les croix de bois", il y a longtemps, j'ai eu l'impression d'être englué dans un truc sans espoir. Terrible.

    5
    Bidochon
    Samedi 23 Août 2014 à 18:16

    C'est rien que pour vous embêter Grand Maître Bob ! 

    6
    Corinne
    Samedi 23 Août 2014 à 18:16

    Citation pour illustrer cette série et mon état d'esprit: Roland Dorgeles Je déteste la guerre mais j'aime ceux qui l'ont faite”.

    7
    corinne
    Samedi 23 Août 2014 à 18:16

    alors j'écrirai : les croix d'aimants

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