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  • Le livre "Brèves revisitées" est disponible sur www.zonaires.com (12€ + port)

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  • Préface de Nassuf Djailani

    pour la Novella de Julie Legrand "La Fleur que tu m'avais jetée"

    Une écriture de l'intime

     

     

    Une écriture de l’intime

    Ce qui frappe dans les textes de Julie Legrand, que ce soit dans Tangor amer ou même dans Les Ravissants, c’est cette capacité à faire toucher du doigt la complexité des êtres.
    Elle est une portraitiste de talent qui, à l’évidence dans ce texte qu’elle nous donne à lire, réussit à nous faire aimer son personnage, Alma Novi.
    Elle nous prend par la main et nous fait voyager dans la vie chaotique de cette artiste. On ressent la sensibilité d’un témoin-écrivain public qui écoute et sait écouter.
    Elles ont dû beaucoup se parler, ces deux femmes-là, avant que l’écrivaine ne fasse vagabonder son imaginaire. A-t-elle été au Bénin ? A-t-elle vogué sur le lit de ce fleuve sur lequel elle nous embarque ? En tous cas, on y est. On ressent les piqûres de moustiques, on entend les ressacs. On sent les parfums du pays, on entend les bruits, les chants.
    La fleur que tu m’avais jetée est un portrait romancé d’une jeune femme saignée par la vie.
    On le ressent, on l’éprouve sous la plume de la nouvelliste. Elle échappe à l’écueil d’un texte linéaire que l’on retrouve souvent dans les biographies d’artistes. Ce texte est une vraie œuvre de fiction, qui rend compte d’une trajectoire dense et complexe. C’est un texte d’une femme qui parle d’une autre femme. Á commencer par la mère d’Alma, blessée par la vie car quittée et mal-aimée par un mari absent. On apprend d’ailleurs qu’elle cherchera à le supprimer dans une scène cocasse. On peut citer la scène bouleversante de sa rencontre avec sa grand-mère à Ganvié, village natal du père, fantôme qu’elle guettera toute sa vie.
    C’est peut-être cela d’ailleurs en creux, le sujet de ce roman : la recherche du père, non pas pour le père, mais pour retrouver cette tendresse qu’elle recherchera en vain.
    Les hommes sont un peu des « salopards » dans les histoires de Julie Legrand. Surtout dans celle-ci. Ils sont soit gauches, soit violents, mal aimants, complexes, menteurs, ingrats comme ce musicien qui finira dans le lit de la voisine.
    La fleur que tu m’avais jetée est un beau texte sur les relations humaines. Pas seulement un roman d’amour mais un récit lucide sur la complexité des relations hommes-femmes, sur les meurtrissures, les mensonges, les grandeurs, les petitesses.
    Mais Alma n’est pas femme à se laisser faire. Les femmes, ou du moins, les personnages féminins, encaissent, se battent, trébuchent mais se relèvent. On a même envie de dire, qu’elles se relèvent toujours dans les textes de Julie Legrand.
    Est-ce à dire d’elle qu’elle est une écrivaine féministe ? Il n’y a qu’un pas. Pour sûr, elle est une écrivaine de l’intime, car elle semble concevoir l’écriture comme le lieu du sensible. Elle fouille dans les secrets les plus enfouis de ses personnages pour dire la vérité de ces êtres de papier.
    Des personnages qui ressemblent à s’y méprendre à des êtres bien vivants.
    La thématique de l’esclavage est en filigrane de ce texte. L’intrigue, sans trop la dévoiler, se passe au Bénin. Le personnage d’Alma, à un moins donné, se télescope avec une forme d’esclavage moderne. Qui est-elle, au fond ? Et ce corps magnifique n’est-il pas devenu l’objet du désir mais surtout d’une exploitation par tous ces hommes qui la côtoient, la frôlent, la consomment ?
    Il y a une subtilité dans ce texte de Julie Legrand qui ne donne pas de réponses définitives. La nouvelliste laisse au lecteur cet espace pour se faire une idée, trouver des débuts de réponses.
    Et c’est au fond la force de ce texte : donner à réfléchir sur la condition d’une femme artiste, surtout quand elle vient de cette partie du monde.

    Ce livre (7 € 40) est disponible sur www.zonaires.com

    Nassuf Djailani est écrivain et journaliste.
    Né en 1981 sur l’île de Mayotte dans l’archipel des Comores, il a publié en 2017 le roman Comorian vertigo ainsi que le recueil de poésie Hadith pour une république à naître, tous deux aux éditions Komedit. L’une de ses pièces, Les dits du bout de l’île a été jouée dans le OFF du festival d’Avignon au Théâtre de la Chapelle du Verbe Incarné, en 2016. Une ébauche de ce texte a paru dans la revue Po&sie, éditions Belin, en 2017. Il a reçu le Grand Prix de l’océan Indien pour son recueil Roucoulements (éditions Komedit), en 2006. Il est également le directeur de publication de la revue PROJECT-ILES, revue d’analyse, de réflexion et de critique sur les arts et les littératures de l’océan Indien.


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  • Bande-annonce

     

    Voilà un petit mot de Julie Legrand pour la parution aujourd’hui de La Fleur que tu m’avais jetée chez Zonaires éditions.  Bande-annonce en bas de page

    Ma novella « musicale », librement inspirée du parcours de la chanteuse de jazz Mina Agossi, (re)parait aux éditions Zonaires dans une version augmentée, préfacée par l’écrivain Nassuf Djailani (Projectîles Revue).

    Merci à Patrick L’Écolier d’avoir redonné vie et voix à un texte qui m’est cher. Merci pour sa belle photo de couverture prise à Tunis au cours du printemps arabe. Art mural où cohabitent dans un même espace le rouge de la rage et le « bleu céruléen » symbole d’espoir et de renaissance…
    Merci à Nassuf pour son regard aigu posé en mots bienveillants sur les arcanes intimes de mon texte.
    Merci à Zerbinette Zerbinette, à qui je dois les dernières lignes de la 4ème de couv, extraites de sa belle critique parue lors de la première version.

    Et merci, bien sûr, à Mina Agossi, muse et amie, pour son soutien et son enthousiasme indéfectibles…artiste-phœnix renaissant de ses cendres pour mieux déployer ses ailes…

    Disponible sur le site des éditions Zonaires (7,40€ + 1,60€ de frais de port) : www.zonaires.com  

     


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  • Mina Agossi dédicace le livre de Julie Legrand

    "La Fleur que tu m'avais jetée".

    Pour une lecture plus confortable, cliquer sur l'image.

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    Mina Agossi dédicace...


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  • La Fleur que tu m'avais jetée

    Patrick L’Ecolier et Zonaires éditions ont le plaisir de vous annoncer la parution le 15 juin 2018 de « La Fleur que tu m’avais jetée » une Novella de Julie Legrand en hommage à Mina Agossi, chanteuse de jazz franco-béninoise.

    « Je le vis, la première fois, lors d’une sortie de scène, encore scintillante de mon succès, accordant peu d’attention à l’homme qui se tenait devant moi : raide dans son costume anthracite, quinquagénaire bafouillant ses compliments en me tendant de sa main tremblante une fleur qui, maladroitement, était tombée à mes pieds comme s’il avait l’intention de me la jeter, comme on adresse à la volée des « hourras » aux divas à la fin du récital. Fugitivement, j’avais pensé au torero dans l’arène, à la poussière et au sang. L’instant où tout, entre nous, avait basculé. »

    Dans une ville étrangère, entre chien et loup, Alma laisse affluer ses souvenirs, s’interroge sur les circonstances qui ont entraîné sa chute. Elle, à qui les oracles promettaient une consécration, l’accomplissement de son désir le plus cher : chanter…
    Ses mots se font blues, negro spiritual, scat entraînant, lied dont les harmonies et les dissonances nous mènent, de l’Afrique séculaire à l’Italie des palais, à la rencontre d’une artiste consumée par la passion, tour à tour mélomane au cœur brisé, incontrôlable diva, orpheline en quête du « bleu céruléen » symbole de sa renaissance…
    À mi-chemin entre le fantastique et la nouvelle surréaliste, ce court récit «musical», librement inspiré du parcours de la chanteuse de jazz Mina Agossi, a la saveur des amours trahis, des renoncements et des échecs qui paradoxalement sont l’apanage des brillantes destinées. Un redoutable antidote à la banalité.

    La Fleur que tu m’avais jetée, de Julie Legrand, 48 pages, 7,40 € (+1,60 € Fdp)

    ISBN : 979-10-94810-16-3    Parution prévue : 15 juin 2018

    Commande sur www.zonaires.com

     

     


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  • Un reportage FR3 Alpes à propos de "Nora par les frontières" ; le spectacle sera présenté le samedi 23 juin 2018 à La Vence Scène à Saint Egrève. Entrée gratuite sur réservation (sur le site Eventbrite). 

    "Nora par les frontières", c'est une aventure théâtrale avec un groupe de réfugiés. L'association de parrainage républicain APARDAP a mis en scène leurs témoignages. Pour rétablir la vérité sur leur vécu, dans le pays qu'ils ont fui, et aussi sur l'accueil qu'on leur réserve ici.

    Seize réfugiés ont accepté de monter sur scène, de s'exposer, pour témoigner de leur vécu. Pour eux qui ont fui la guerre, la dictature, la misère, il s'agit de s'exprimer librement, enfin.

    Et aussi de rétablir leur vérité sur ce qu'ils vivent en exil. Auprès de français qui souvent méconnaissent les raisons pourlesquelles ces "migrants" ont quitté leur pays, leurs amis, leur famille. 

    FR3 Alpes "Nora par les frontières"

    Une pièce-témoignage


    Les textes de "Nora par les frontières" ont été écrits par Alain Lecomte, à partir des témoignages entendus à la permanence d'accueil de l'APARDAP à Grenoble. L'APARDAP est une association de parrainage républicain des demandeurs d'asile et de protection.

    Outre ses missions de soutien et d'accompagnement de ces personnes, elle initie de multiples actions culturelles visant à lutter contre les stéréotypes négatifs vis-à-vis des populations migrantes. L'APARDAP a notamment mis en place des ateliers d'écriture parrains-filleuls, et un atelier théâtre depuis maintenant deux ans.

     

    FR3 Alpes "Nora par les frontières"

    C'est dans le cadre de cet atelier théâtre que la pièce "Nora par les frontières" a vu le jour. Les seize participants, originaires d'Afrique de l'Ouest pour la plupart, ont vécu ensemble 18 mois d'apprentissage et de répétitions pour se produire sur une vraie scène, celle de La Vence Scène, le 23 juin prochain, à Saint-Egrève près de Grenoble.

     

     

    FR3 Alpes "Nora par les frontières"

     Ce groupe, baptisé "Les Indisciplinés", a été accompagné, pour la mise en scène, par Patricia L'Ecolier, de l'APARDAP, et par Karine Vivant, membre de la CIMADE et de la coordination du festival Migrant'Scène. La partie dansée du spectacle a été encadrée par Ximena Figueroa, chorégraphe du groupe Emile Dubois-Jean-Claude Gallotta. Ce dernier n'a pas oublié que ses parents ont fui le fascisme italien, comme aujourd'hui certains "migrants" fuient la dictature. 

      

    FR3 Alpes "Nora par les frontières"

     

    NORA PAR LES FRONTIERES

    C’est aussi un livre réalisé par Patrick L'Ecolier. Il comprend des photos, des interviews des metteurs en scène et des réfugiés qui sont devenus acteurs, ainsi que le texte de la pièce qui dépeint le quotidien des migrants, leurs difficultés, leurs espoirs, leur attente, leur déception...

    Tous les bénéfices des ventes sont reversés à l’APARDAP : l’association de par-rainage républicain des demandeurs d’asile et de protection

     

     

     


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  • À vous de choisir !

     

     La bande-annonce de « Brèves revisitées » vous a permis de découvrir quelques « chutes », mais vous aimeriez en savoir un peu plus avant de vous précipiter pour acheter le livre ?

    Zonaires éditions a le plaisir de vous inviter à choisir parmi les titres ci-dessous une brève du recueil. Celle qui aura obtenu le plus de suffrages sera mise en ligne sur différents supports vendredi prochain, 8 juin 2018. 

    Jeu sans engagement, n’hésitez pas à participer !

     

    Danielle AKAKPO

    Bon appétit !

    Ça tonne là-haut !

    Les tirelires

    Désirée BOILLOT

    Rabotage express

    On nous dit tout, on nous cache rien

    En jetant, en rachetant

    Benoît CAMUS

    Tête à claques

    Tout ce qui brille

    De chocolat et d’eau fraîche

    Emmanuelle CART-TANNEUR

    Tête de turc

    Jour de marché

    Le dernier envol

    Dominique CHAPPEY

    Tasmania Airlines

    Un jouet

    Une nouvelle idée de La Poste

    Jacqueline DEWERDT-OGIL

    Question d’âge

    La guerre, la vraie

    Intermittents

    Joël HAMM

    Vivre avec les bêtes

    Les vaches

    Amours mortes

    Patrick L’ÉCOLIER

    Roi sans soleil

    Le crustacé masqué

    Patrick LEDENT

    Course contre la montre

    Représailles

    Décalage


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