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Pour cette quatorzième édition du concours Calipso, quatre-vingt-dix-neuf nouvelles étaient en compétition. Une belle participation pour un thème dont on nous a souvent dit qu'il était difficile. En sus des treize nouvelles sélectionnées, quatorze ont été étoilées par le jury dans une première sélection comme quoi de nombreux auteurs ont été inspirés. Les nouvelles recalées ne sont pas pour autant sans qualité, elles n'ont peut-être tout simplement pas eu la force d'emporter l'adhésion de ce jury. Aussi, nous encourageons leurs auteurs à les présenter dans d'autres concours, s'ils satisfont à la thématique bien entendu.
Les étoilés de cette 14e édition et par ordre alphabétique d'auteur :
Danielle Akakpo pour P’tit frère
Maryvonne Brasme pour Passage à l’acte
Benoît Camus pour Bâton Rouge
Claudine Créac’h pour Une berceuse
Stéphanie Fleury pour Un automne sanglant
Martine Gengoux pour d’Eux
Roland Goeller pour Alice
Jean Gualbert pour Voyageur du néant
Michèle Labbre pour Le baiser du papillon
Annie Pellet pour Les P’tits cœurs
Jean-Christophe Perriau pour Carton rouge !
Pierre Pirotton pour La Voisine
Ludmilla Safyane pour Intermezzo
Marie-Claude Viano pour Un lundi sans Lune
Comme chaque année, nous proposons aux auteurs étoilés de les retrouver au café, histoire de ne pas limiter au seul recueil les regards et les sensibilités qui se sont exprimés à l’occasion du concours. Nous les invitons, s’ils le souhaitent, à nous envoyer par mail leur texte, accompagné d’une courte présentation.
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Guan Jian et son dernier ouvrage La Pluie de l’aube, paru chez Zonaires éditions, est l’invitée d’honneur de Françoise Guérin, nouvelliste et romancière, sur son site Mot Compte Double.
À découvrir sans tarder… http://motcomptedouble.blog.lemonde.fr/?p=2815
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Le jury du concours de nouvelles Calipso a le plaisir de vous présenter le palmarès de la quatorzième édition :
1 - Emmanuelle Cart-Tanneur pour « Sens interdits »
2 - Éric Gohier pour « Longue, longue route »
3 - Françoise Bouchet pour « Phoenix »
4 - Marie Pontacq pour « Dunkerque, juste avant la nuit »
5 - Jean-François Vielle pour « Game over »
5 - Jacques Capelle pour « Une nuit extraordinaire »
7 – Catherine Pin pour « Vin de noix »
8 – Jean-Marie Cuvilliez pour « Venise la Rouge »
9 – Anne-Céline Dartevel pour « Soixante-neuf battements par minute »
10 – Dominique Guérin pour « L’écho des sables d’antan »
10 – Véronique Viala pour « Cristallisasong »
12 – Laurence Marconi pour « Le colis »
13 – Mémoire du Temps pour « La gloire de Rayo »
Dans quelques jours nous vous proposerons de découvrir les étoilés de la première sélection ; leurs auteurs seront bien sûr invités comme chaque année à nous transmettre leurs textes s’ils souhaitent une publication au café.Encore toutes nos félicitations aux lauréats, aux étoilés et à tous les participants de cette quatorzième édition.
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Sans commentaires, voici les nouvelles sélectionnées pour la 14e édition du concours Calipso. Comme presque chaque année, ce sont 13 nouvelles plutôt que 12 qui ont été retenues. Le classement est par ordre alphabétique de titre. Nous vous donnons rendez-vous demain dimanche 17 avril 2016 pour le palmarès.
Cristallisasong
Dunkerque, juste avant la nuit
Game over
La gloire de Rayo
L’écho des sables d’antan
Le colis
Longue, longue route
Phoenix
Sens interdits
Soixante-neuf battements par minute
Une nuit extraordinaire
Venise la Rouge
Vin de noix
Merci aux auteurs qui se reconnaitront dans cette liste de prévoir de nous envoyer très rapidement leur texte afin de pouvoir préparer l’édition du recueil et qu’il soit disponible pour Nouvelles en fête le 14 mai 2016 au Fontanil.
Nous publierons en début de semaine prochaine la liste des nouvelles étoilées qui pourront être publiées sur le site si leurs auteurs le souhaitent.
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C'est au café (donc ici même) ce samedi 16 avril que l'on pourra découvrir les nouvelles sélectionnées de la 14e édition du concours Calipso. Ne manquez pas de passer afin de savoir si votre titre apparaît car dès le lendemain dimanche, vous serez contacté par téléphone pour connaître en priorité le palmarès.
À très bientôt...
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La Pluie de l'aube, chapitre deux : "Mon lac" extrait :
"Ma voix muette et mon corps sans vie vous raconteront mon histoire. Je n’ai plus de photos, plus de lettres, plus rien qui puisse témoigner des instants inoubliables de ma vie, mais tout est écrit sur mon corps. Chaque cheveu, chaque ride, chaque cicatrice, chaque tache, parle de ces instantanés de ma vie. À vous de me découvrir, à vous de rendre ma vie éternelle." Guan Jian
Rendez-vous sur www.zonaires.com
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Rarement recueil de nouvelles m'a emportée aussi impétueusement que celui de Guan Jian. Pourtant, La Pluie de l’aube nous cueille en douceur avec un texte inaugural d’une exquise délicatesse mêlant le geste de l’écrivain et le concerto de « la pluie qui câline les vieilles tuiles du toit. ». On se dit : Quelle délicieuse écriture empreinte de poésie ! Et les images surgissent, qui charrient des souvenirs de lecture, comme ces Contes et légendes de Chine, qu’enfant, je relisais chaque été.
Mais ne nous y trompons pas. L’auteure ne verse pas dans le folklore ou la sagesse populaire. Elle n’écrit ni pour faire joli, ni pour laisser rugir « la bête qui rôde dans la jungle de […] ses pensées. » Son travail vise plutôt à cerner les invisibles liens qui, toujours, ramènent le voyageur à la terre de ses ancêtres. Qu’ils s’exilent au-delà des mers ou que les logiques totalitaires les bannissent du monde des vivants, les personnages de ce recueil semblent intimement préoccupés par ce qui, de la fierté ou de la déception, pourrait s’inscrire sur le visage de ceux qui les ont enfantés.
Comme une petite fille qui ne cesserait d'interroger le monde, Guan Jian scrute les destins qui entremêlent petite et grande histoire, espoir d’une ère nouvelle et désespoir d’être assujetti. Car, sitôt porté au pouvoir, l’idéal, implacable, dévore ses enfants, et, en premier lieu, ceux qui l’ont élevé à la place de maître. Le ravage imprime sa marque dans les générations qui s’en trouvent entravées.Pourtant, le propos de l’auteure n’est pas politique. Son écriture pleine de tendresse nous fait aimer ses personnages qui, tantôt en Chine, tantôt en France, croisent leurs existences cabossées. À mille lieues de la plainte tragique que son propos pourrait laisser augurer, il y a, dans son travail, quelque chose de vivifiant.
Originaire de Beijing (Pékin), Guan Jian y a publié plusieurs ouvrages tout en exerçant le métier de journaliste et traductrice. Si elle a quitté la Chine, il y a vingt-six ans, après le massacre de la Place Tian'anmen, il est manifeste que la Chine ne l’a jamais vraiment quittée.
Aujourd’hui, Jian vit à Lyon où elle enseigne sa langue maternelle. Écrire en français relève, pour elle, de la nécessité. Tant mieux pour nous qui guetterons, désormais, avec intérêt, la sortie de ses livres !Françoise Guérin
La Pluie de l’aube de Guan Jian, Zonaires éditions, 126 pages
13,50 € + 2,72 € de frais de port.
Parution le 12 avril 2016 Commande sur www.zonaires.com[audio mp3="http://www.zonaires.com/wp-content/uploads/2016/03/Guan-Jian-sur-RCF-extrait.mp3"][/audio]
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