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Auprès de mon arbre
Ils apparaissent de temps à autre. À l’automne, il n’est pas rare d’en surprendre dans des branchages d’arbres effeuillés. Ils ont l’air de vieux sages et ne montent aucun signe d’exaspération devant les chasseurs d’images.
Peut-être sont-ils à l’écoute d’une lointaine mélodie qui aurait résisté à tous les vents mauvais ? Peut-être se bercent-ils du souvenir des jours anciens où l’on passait plus de temps à rêver qu’à chercher à se nourrir ou à se protéger ? Peut-être sont-ils simplement libres de toute superstition ?
Ou tout bonnement des veilleurs de nuit...
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Commentaires
2LzaSamedi 29 Novembre 2014 à 21:32Parfois, lorsque je vais au jardin un pépiement m'accompagne. Si je tente de trouver d'où il vient, il se tait. Je crois vraiment qu'on se moque de moi, et on a sans doute raison.
3corinneVendredi 5 Décembre 2014 à 23:16
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Dans les trois frênes devant la porte d'entrée, il y en a un. Ou une, je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu. Juste entendu.
C'est souvent par les nuits sans lune qu'il ou elle se manifeste. Il ou elle pousse un long cri, puis un deuxième si je mets trop de temps à réagir. Mais lorsque je me précipite à la fenêtre du séjour pour, enfin, pouvoir le ou la regarder, c'est toujours trop tard : il ou elle est déjà parti(e).
Joue-t-il, elle, à cache-cache avec moi ? Veut-il, elle, tester ma patience ? A-t-il, elle, quelque chose à me communiquer ?
Ou plus simplement, essaie-t-il, elle, de me faire comprendre qu'il, elle, veille sur moi ?