-
Chantons sous la pluie
-
Commentaires
Non ce n'est pas désespérément beau, c'est beau ! c'est tout simplement beau .... je parlais des mots, de la musique des mots.... de l'interprétation... ça m'a prit aux tripes... mon message, Lestrega, était un cri du coeur.... ça m'a prit aux tripes et le contenu prenait pour moi une dimension encore plus forte.... Merci encore Patrick pour ce lien.
Je ne me fâche pas :-) .... les actes oui, mais que peut faire le poète ?.... il n'a pour combattre que ses mots.... et là nous sommes vraiment en face d'un grand....
Mais beaucoup de poètes le font !! ils se battent avec les mots.... les chansons.... jean Ferrat.... et autres......
Puisque vous parlez d'oser et de courage..... Oser c'est un acte de courage qui demande d'abord d'évaluer le possible et l'impossible... l'acte de courage à faire ou ne pas faire doit être réfléchi sinon ce n'est plus du courage mais de l'immaturité.... ou du suicide.....
J'ignore qui vous êtes sous votre pseudo mais apparement on doit se connaitre.??
Enchantée Suzanne !....... "osez partir".... :-) c'est pas à moi que tu apprendras ce que ça veut dire :-) mais je pense sincèrement que oser faire ou ne pas faire reste un acte réfléchi sinon c'est un coup de tête. Tu sais, on a tous notre période "héroïque" un jour ou l'autre....et si quelqu'un "n'ose pas" ce n'est pas forcément par manque de courage, c'est même souvent le contraire.... mais je pene aussi que l'être humain sous estime la force qu'il a en lui.
6Yvonne OterSamedi 23 Août 2014 à 18:247LastregaSamedi 23 Août 2014 à 18:24Beau, je ne sais pas... mais désespérément beau, ça oui ! Merci au barman pour ce tragique rappel à l'ordre, avec cette poésie de la réalité où Jacques Prévert, le poète et ami du petit peuple, dénonce la souffrance des opprimés. Et le monde continue de tourner...
8ysiadSamedi 23 Août 2014 à 18:24Grand Prévert. Grand, grand Prévert. Et quelle voix pour dire la terre qui tourne dans le sang.
9LastregaSamedi 23 Août 2014 à 18:24Te fâche pas Geneviève ! L'interprétation des mots... les mots tu sais... tout ça ! Quelle importance ! Se méfier des mots trop beaux. Ce qu'il compte, ce sont les actes. Et tout le reste, n'est que du blablabla ! Et puis, tout passe, tout se tasse, et la Terre continuera toujours de tourner. Mais un jour, faudra bien que toute cette "pourrissure" s'arrête. Et nous, pauvres vermiceaux, que restera-t-il de nos pauvres écrits et de nous... RIEN ! Mais Nous, "les petits", nous triompherons, au son de nos fanfares !
10LastregaSamedi 23 Août 2014 à 18:24Sûr que si chacun reste dans son coin "en attendant que les autres fassent"... Mais quand il s'agit de solidarité, les rats quittent le navire, chacun dans la crainte d'une atteinte contre sa petite personne. "Les gros", "Les puissants" sont forts parce que Eux, ils se regroupent pour défendre leurs gros intérêts. Mais le drame de Nous, "les Petits" - ou ceux qui se reconnaissent comme tels, c'est que le courage et la liberté d'oser se battre contre "la sale race", ce n'est pas le fort de la plupart... Le monde est de plus en plus lâche (et hypocrite, parce que lâche), et même dans les petites couches de la société.... il faut bien se rendre à l'évidence...
Il faut vouloir son bonheur et ... Oser le faire !
11LastregaSamedi 23 Août 2014 à 18:24Je suis Suzanne ALVAREZ, l'auteur(e) des "Histoires d'eau" et autres bricoles. Après de longues années passées en mer, en compagnie d'un mari, d'une fille (Carole) et d'un chat (Iris), il a bien fallu un petit peu de courage pour 1) Oser vouloir changer de vie en plaquant tout du jour au lendemain... 2) Oser affronter Océans et mers (et parfois, ce n'est pas de la tarte)... 3) Oser emporter un clandestin dans ses bagages pour la traversée de l'Atlantique en faisant fi de tout (se faire prendre : saisie du voilier Pythagore, reconduite dudit clandestin (Hamidou) au Mali...... et Oser mille choses encore. Mais surtout, il faut Oser vouloir être LIBRE ! Et ce n'est pas en se posant mille questions, et en se livrant à des petits calculs sordides et si... et qu'est-ce que je vais devenir après... et je vais perdre mon confort... et j'aurai moins d'argent... et ma fille (la prunelle de mes yeux) n'ira plus à l'école (quelle chance pour elle ! Elle a quitté l'école à l'âge de 9 ans et enseigne son sport favori : le tennis, depuis.. 12, 13 ou 14 ans, je ne sais, pas, je ne compte plus... en étant toujours dans la compète...). Mais oui, Geneviève, ce n'est pas dans les livres qu'on apprend l'histoire des peuples et la géographie...., ce n'est pas dans les livres qu'on apprend à connaître l'autre, cet étranger si étrange.... C'est en voyageant. Mais le plus difficile, vois-tu, Geneviève, c'est Oser partir, rompre les amarres. J'ai un souvenir cuisant de notre départ de l'Estaque à Marseille. Deux amis, marins comme nous, ont été obligés de sectionner les amarres qui reliait le Pythagore au quai, car nous avions une trouille terrible à nous décider... En plus, il faisait froid (nous étions à la mi-avril). Des années plus tard, nous apprenions que l'un de ceux qui nous avait "aidés" à partir n'est jamais parti (il avait fait un somptueux héritage et avait changé radicalement de vie : il avait préféré l'argent à la liberté ! avait vendu son catamaran sans avoir jamais navigué avec)... quant à l'autre "voileux", il a caboté un peu le long des côtes corses mais n'est jamais allé plus loin. Voilà ! tu sais tout chère Geneviève, ou presque tout. Et si le coeur t'en dit, prends donc la peine de lire "les histoires d'eau". Pour l'instant il y en a 22. Elles sont un peu en vrac, tu verras. Un peu comme moi. Seule, la première "Pythagora" est à sa place. Mais surtout, c'est du vécu de A à Z. Je compte surtout sur un petit commentaire de ta part pour la 23, qui devrait paraître un de ces 4. Pas d'blague, hein, Geneviève ! En tout cas, bonne soirée à toi et contente d'avoir croisé ton chemin... j'avais pas le moral et ça m'a fait du bien de discuter avec toi...
12BLANC ChantalSamedi 23 Août 2014 à 18:2413LastregaSamedi 23 Août 2014 à 18:24A ton tour de raconter un peu, Geneviève ! J'aimerais bien en savoir davantage sur ton "voyage" à toi... Et peut-être que ça en intéresserait d'autres aussi... histoire de leur donner un peu de courage ou l'envie d'Oser... Et dis-moi, Geneviève, si tu voyais quelqu'un sur le point de se noyer... tu ne te poserais pas mille questions pour savoir si tu vas sauter ou non... Eh bien ! Nous, nous sentions obligés de partir pour fuir une vie qui était devenue une véritable prison ... pire, un enfer. Nous trimions du matin au soir, 6 jours et demi sur 7, et 12 heures par jour. Est-ce ainsi ce qu'on appelle VIVRE ? Ca, l'argent rentrait, mais nous n'avions pas même le temps de le dépenser, ni même de faire des courses pour manger. Au menu, pâtes tous les jours. Est-ce une vie pour un enfant que nous étions obligés de faire garder à droite et à gauche ? Crois-moi Geneviève, c'est maintenant que je regrette d'être revenue sur la terre ferme. Cinq ans déjà... et c'est reparti pour des années en Enfer... mais sans pâtes au menu. Je hais les pâtes..... Quant à l'argent, je n'en ai plus guère, mais ce n'est pas ce qui me tracasse... vraiment.
14LastregaSamedi 23 Août 2014 à 18:24
Ajouter un commentaire
MERCI Patrick.... comme c'est beau !! olàlà comme c'est vrai et beau ! merci...