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Nice, les jours d'après
Face à l’effroi, les mots peuvent réchauffer les cœurs et soutenir l’esprit.
Sophie Etienbled nous a envoyé ces quelques mots à partager…15 juillet
Je me lève, j'allume la radio et je suis atterrée.
Il y a des jours où on ferait mieux de rester couché.
Le soleil illumine un ciel lavé par la pluie de la nuit.
Les nuages d'hier sont oubliés comme s'ils n'avaient jamais été.
Pourquoi ne pouvons-nous pas faire de même avec le feu d'artifice de Nice ?
Pourquoi la haine toujours, brutale et incroyable ?
Incroyablement bête, incroyablement brute :
Des hommes qui tuent des hommes, des hommes qui tuent des femmes,
Des hommes qui tuent des enfants !
Des kalachs, un poignard, un camion,
A la folie aveugle tout est bon.
Ceux qui interdisent le rire, le chant, la fête,
Avec des airs de faux prophètes,
Ne croient pas aux lendemains.
Ils ne font juste plus partie des humains
Et jamais au grand jamais un dieu n'a guidé leur main.
C'est dans la vie seule que réside le divin.
Musulmans, athées, chrétiens, adeptes de Bouddha,
Personne ne veut de ce monde-là !Quand la musique est frappée d'anathème,
Que reste-t-il pour dire je t'aime...
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Commentaires
1LilianeMercredi 20 Juillet 2016 à 17:28Merci pour ce texte tout simplement....Répondre2danielleMercredi 20 Juillet 2016 à 18:183LzaSamedi 27 Août 2016 à 17:39Un mois après on ne comprend toujours pas: une telle haine des autres et de soi-même, une cruauté, une telle indifférence envers ses semblables! perdre son humanité, et entraîner dans la mort des inconnus qui ne vous ont rien fait!
Cet ... abruti, par où est-il passé? quel a été son itinéraire? Il faudrait le savoir, car les mêmes causes produisent les mêmes effets.
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