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Les cent premiers jours après la fin du monde, 95
Yapat’ soussi
Ysiad
Yapat’ soussi
Comme ils disent tous ici
Moi je dis : si, si,
Y a un gros souci
Entre les sourcils
Noirs du libéralisme
Un souci qui vous en donne
Du souci
Il y a maldonne
Entre les sourcils
Noirs du libéralisme
Couve un gros souci
Aussi noir que la belladone
Yapat’ soussi
Comme ils disent tous ici
Moi je dis : si, si,
Y’a un gros souci
Y’en a qui vivent
Hagards dans des hangars
Sous des tentes de fortune
Sans une thune
Ou avec trois francs six sous
Six sous six sous six sous si
Bien que c’est pas de trop
Pour survivre
Sur les banquettes du métro
Pat’ sous pat’ sous pat’ soussi
Comme ils disent tous ici
Moi je dis : si, si
Avec trois francs six sous
Y’a un vache de gros souci
Qui grossit, grossit, grossit
Par là-bas et par ici
Pour accompagner Ysiad...
(désolé pour les 5 secondes de pub, les investisseurs sont à la manoeuvre...)
la Parisienne Libérée - les investisseurs par Mediapart
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Commentaires
2le BelgeSamedi 23 Août 2014 à 18:01Oui, ça sonne comme une chanson. Faudra mettre ça en musique, Ysiad, si ce n'est déjà fait...
3LzaSamedi 23 Août 2014 à 18:01
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Bel exercice oulipien, Ysiad, sur la misère engendrée par le libéralisme. Bavo ! Superbe accompagnement par la Parisienne. on en redemande.