• Histoires d'eau (6)


    Vous êtes de nouveau à bord du Pythagore en compagnie de Suzanne Alvarez, mais prenez garde car c’est par-dessus bord qu’elle va vous entraîner ce soir…

    Sous le signe du poisson

     

     

    Après deux longues escales à Madère et aux Canaries, nous voguons en direction des Iles du Cap-Vert. Une armada de dauphins nous accompagne tout au long du voyage.

    Dans la nuit, le vent a forci. Pendant mon quart*, j’ai embarqué une déferlante* qui a réveillé Marc. Nous laissons la moussaillonne dormir et nous écopons* à peu près deux cents litres d’eau dans le cockpit. Et c’est sous tourmentin* que nous aborderons les îles, vers dix heures, ce jeudi matin. Le moral de l’équipage est descendu au fur et à mesure de l’ascension du vent sur l’échelle de Beaufort*. Nous affalons et jetons l’ancre qui n’arrive pas à accrocher, malgré de multiples tentatives.

    - Bon Dieu ! On dérape ! Si ça continue, on va se retrouver sur la plage ! Et avec nos 1m80 de tirant d’eau*… Allez ! On remonte tout, faut sortir de là… y’a danger ! crie Marc, aux commandes.

    J’ai un mal fou à actionner le guindeau manuel*. Carole vient à ma rescousse et nous galèrons pendant un sacré moment. L’ancre charrue apparaît enfin, mais une des deux dents qui la composent est complètement tordue. Ça paraît incroyable.

    - Il y a une petite crique là-bas en face. On va aller s’abriter ! décide le capitaine.

    Nos corps agacés par tous les efforts, le manque de sommeil et le stress, réclament du repos. Cet abri complètement désert, qui jouit d’un micro climat, est un vrai petit coin de paradis. Après quelques grignotages, chacun se détend. Les mains en coussinet sous la nuque, nous sommes allongées côte à côte, ma fille et moi, au pied du mât, quand :

    - PLOUFFF !

    - C’est toi, Papa, qui te baigne ?

    - Non, c’est Kiki Caron* ! répond l’intéressé en pratiquant une vigoureuse nage crawlée.

    Nous n’en revenons pas. Il faut dire que Marc est né sous le signe du poisson, est un fou de navigation, mais il a cette particularité étrange de ne pas aimer l’eau… Remarquez, il y a bien des grands navigateurs qui ne savent pas nager…alors… Depuis notre départ, il a dû se baigner deux fois, alors que nous, les filles, passons la moitié de nos journées dans l’eau, dès que nous sommes au mouillage.

    Nous nous apprêtons à le rejoindre quand des appels nous parviennent de la plage, mais avec le vent, nous ne comprenons rien à ce qu’il se dit. De toute manière, notre portugais capverdien étant assez limité, ça ne changerait pas grand-chose. A présent, des bras s’agitent dans notre direction.

    - Tu vois, comme ils sont accueillants ! Ils nous souhaitent la bienvenue. C’est pas souvent qu’ils doivent voir arriver un voilier dans le coin, les pauvres… C’est dommage, parce que c’est drôlement chouette ici !

    - Oui, Maman, " Ils " le disent dans la documentation… qu’ils font partie des gens les plus chaleureux du Monde.

    Nous leur rendons leur salut et plongeons à notre tour. Des cris se font encore entendre pendant un bon moment, mais nous n’y prenons plus garde car l’eau est un vrai délice.

    - Ça va Papa ? Elle est bonne, hein ?…. Allez ! Dis-le qu’elle est bonne !

    Je n’ai pas besoin d’entendre sa réponse, je vois, au contentement qui se lit sur son visage qu’il nage en plein bonheur. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu comme ça.

    Je suis la première à remonter sur Pythagore, inquiète de savoir l’heure, car ça fait pas mal de temps que nous nous baignons. Nous devons lever l’ancre. D’ici peu, il fera nuit et il nous faut gagner l’île de Sal, étape obligatoire des voiliers pour faire notre entrée dans l’archipel du Cap-Vert, composé de sept îles. Carole me rejoint quelques minutes après.

    - Tu viens Papa ? Maman dit qu’il se fait tard !

    - Minute… Y’a pas l’feu !

    On le voit remonter à contre-cœur. C’est vrai, ça, pour un coup qu’il était vraiment bien.

    A peine une heure après notre départ de ce lieu magique, le vent frôle les trente nœuds*. Nous sommes étroitement serrés les uns contre les autres autour de la barre. J’ai une peur bleue que l’un de nous ne passe par-dessus bord.

    Nous arrivons sous les coups de vingt deux heures sur l’île de Sal. Plusieurs feux clignotent dans la nuit et nous peinons à repérer lequel est celui du phare…

    Après avoir jeté l’ancre et avalé un plat de spaghetti, nous nous couchons, abrutis de fatigue. Il n’est pas loin de minuit et nous sommes seuls. Pas un voilier en vue.

    Carole s’est réveillée la première et a pensé à hisser les couleurs. C’est le premier drapeau que j’ai confectionné et j’en suis très fière. En son milieu, il y a deux pinces de crabe.

    Nous avons à peine achevé notre petit-déjeuner, face à un décor lunaire, que nous avons la visite de cinq militaires plutôt rébarbatifs armés jusqu’aux dents et qui parlent le français aussi bien que vous et moi. Leur chef nous ordonne en hurlant (mais nous commençons à en prendre l’habitude) de retirer en vitesse notre pavillon de courtoisie. On nous donne la matinée pour le remplacer : le régime politique du pays a changé depuis six mois. Nous n’étions pas au courant. Puis il a ajouté sur un ton sentencieux :

    - Dites-donc ! c’était pas vous… le voilier qui était dans la crique à quelques milles d’ici……hier.

    Marc a opiné de la tête.

    - C’était mes hommes sur la plage...qui vous faisaient des signes … L’endroit où vous vous êtes baignés est infesté de requins… C’est pas pour rien qu’on l’a surnommé La Baie Aux Requins… un catamaran et tout l’équipage, le père, la mère et leur gamine se sont fait attaqués dernièrement… Vous, alors, on peut dire…

    Il n’a pas terminé sa phrase, a confisqué passeports et cartes d’identité que nous mettrons une semaine à récupérer, et il est reparti avec ses sbires comme il était venu.

     

    * quart : chacune des périodes de quatre heures consécutives pendant lesquelles les hommes sont tour à tour de service ou de repos sur un navire.

    * écoper : vider l’eau du fond d’un bateau avec une écope (petite pelle).

    * déferlante  : vagues qui se brisent avec violence.

    * tourmentin  : petite voile pour le mauvais temps.

    * guindeau : treuil servant à virer ou à héler les ancres.

    * échelle de Beaufort : graduation de 0 à 12 utilisée pour mesurer la force du vent.

    * tirant d’eau : hauteur de la partie immergée du bateau qui varie en fonction de la charge transportée.

    * nœud : unité de vitesse utilisée en navigation maritime.

    * kiki Caron  : Christine Caron, née en 1948, fut 29 fois championne de France de natation.


  • Commentaires

    1
    ANNA
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Ce n'est pas là que j'irais passer mes vacances. Je préfère encore l'eau de ma baignoire, c'est quand même moins dangereux.
    2
    LOLO
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    " SYMPA L ENDROIT"
    3
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Tu as raison ANNA, l'endroit était plutôt dangereux et les eaux capverdiennes ne sont pas toujours très sûres. C'est du reste pour cette raison que dans cet endroit paradisiaque il n'y avait pas âme qui vive. Mais je te dirais que la plus grosse frayeur, nous l'avons eue surtout quand nous avons quitté "le petit paradis" où nous nous étions baignés. Les vagues étaient si hautes que nous nous étions crus sur le Grand Huit à la fête foraine. Sans compter que le vent souffle en permanence. Pas étonnant que l'on ait appelé cet archipel Les îles sous le vent.
    Oui, LOLO, l'endroit est charmant bien que peu touristique, car les habitants (l'administration exceptée) sont exquis. Et nous avons quand même passé trois mois (nous ne nous sommes pas rebaignés une seule fois) dans ces îles où il nous est arrivé moult aventures et sur lesquelles nous aurons l'occasion de revenir. Nous avons rencontré Cesaria Evora (et sa voix) à Mindelo, et aussi Annie Girardot qui passait souvent ses vacances là-bas.  
    4
    Zelma
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Je voudrais savoir si les Capverdiens parlent tous couramment le français comme les militaires qui vous ont accueillis. Merci
    5
    Phil
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    j'ai été pris de court par Anna, j'allais t'écrire la même chose.
    C'est vrai, le danger semble avoir été présent dans cette baie.
    Ah! ces vacanciers...
    Mais tu me mets l'eau à la bouche avec Cesaria Evora, dont la voix est sublime. Peux-tu nous en dire un peu plus à son sujet.
    Un petit mot sur Annie Gérardot, de même, si tu le veux bien.
    Il est intéressant de rencontrer des gens du spectacle hors des sunlights afin de les voir sous un jour différent.

    6
    Zoubida
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Une histoire impressionnante qui fait frémir. On peut dire que nos trois marins ont eu beaucoup de chance. Bonjour l'angoise et BRAVO pour cette nouvelle aventure.
    7
    Hélène
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Ce qui m'aurait posé quelques problèmes dans ce "petit paradis", c'est le vent, car je n'aime pas être décoiffée...
    8
    Valentin
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Jusqu'à présent, je n'ai fait que deux stages de voiles sur un catamaran mais je nourris le rêve le plus cher de "franchir le pas" pour connaître comme toi le grand frisson et les joies de la plaisance.

    9
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Zelma, les Capverdiens parlent couramment le portugais puisque c'est une ancienne colonie portugaise, le créole, le français et même l'allemand sans aller à l'école. Ils affectionnent particulièrement les Français et les Allemands. Ce sont des gens pacifiques et accueillants. Pourtant, ils sont d'une misère extrême... rien ne pousse. La terre est rouge. Pour pouvoir cultiver et vivre normalement, il faudrait qu'il pleuve au moins trois fois par an, mais ça n'arrive jamais. Sans compter qu'il souffle en permanence un vent chargé de sable et de boue. Ils élèvent des chèvres et produisent des fromages délicieux et du lait, quelques tomates en pots qui ne sont pas plus grosses que des billes quand elles arrivent à maturité. Ils vivent par la pêche car la mer est poissonneuse. Curieusement, ils ne mangent pas les rougets qu'ils rejettent systématiquement ou qu'ils donnent aux plaisanciers contre quelques cigarettes. Le soir, ils dansent dans les rues et boivent une eau-de-vie de mauvaise qualité qui coûte trois fois rien. Ils ont toujours le sourire et ne se querellent jamais et bien qu'ils savent pertinemment qu'il n'y a pas d'espoir pour eux. Ils sont prisonniers de ces îles. Il n'y a pas de médicaments bien sûr, sauf pour les riches sans doute... mais des riches. Ils comptent sur les plaisanciers pour s'en procurer : l'aspirine surtout. Les gosses sont un peu à tout le monde. On les élève ensemble ce qui fait que ces petits ne meurent jamais de faim. Par contre, quand ils disparaissent de chez eux (fugues ou autres), à partir de l'âge de 8 ans, on ne les recherche plus. Mais il y aurait tant à raconter... Lorsque nous sommes repartis de là, nous nous sommes allégés d'une tonne d'affaires et ils pleuraient tous de nous voir partir. Enfin ils nous ont laissé un souvenir impérissable...
    10
    Phil
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Tous ces détails sur les conditions de vie de ces gens sont fort intéressants. On s'aperçoit que nous les occidentaux, même si ce n'est pas le Pérou, notre sort est plus enviable. Merci de nous en faire prendre connaissance.
    J'ai pris en cours de route, pourtant me voilà pris par tes aventures. Ne lésine pas sur les détails
    11
    ISIS
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Ca m'a l'air d'être un pays décoiffant sous toutes ses formes, c'est vrai Hélène, mais je préfère être décoiffée par le vent que par les requins.
    12
    BOISMOULE
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Bonjour Madame Lastrega. J'ai un ami qui est charpentier marine et qui fait des coques de bateaux en bois moulé. En quelle matière était ton voilier. Et bravo pour ton écrit. Merci.
    13
    LAMY Jacques
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Je n'ai rien de rien kompris du tout   ! 

    Les requins y z'etaient sous l'eau au début et sur le pont après  ?


                       (S)

    14
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Il est vrai BOISMOULE que la matière qui porte ton nom est le toptip, mais tu te rends compte du prix... et puis, nous avions pensé qu'une coque en acier, c'était quand même plus sérieux pour la traversée de l'Atlantique. Et Merci pour ton compliment...

    Dites-donc LamyJacques on vous a servi quoi à boire, ces jours-ci ???

    15
    Jean Pierre
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    J'ai assisté à de nombreuses conférences organisées par des personnes ayant posé leu sac aux quatre coins du monde. Il me faut avouer qu'ils n'avaient pas ce souci d'observation qui est le tien. Je pense que les gens ayant , ne serai-ce qu'un petit goût pour l'aventure devrait se presser sur ce forum, on ne s'y ennuie pas.Si l'administrateur de ce forum donne des cartes de fidélité, il me serait agréable d'en bénéficier.

    16
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Pour répondre à ta question Phil je te dirais que Césaria Evora est une femme extraordinaire et extraordinairement simple. La première fois que je l'ai rencontrée, un ami créole avec qui je faisais mon marché, qui me servait de guide en même temps que de porteur et que je rétribuais bien sûr (à propos de ces petits porteurs-guides, nous y reviendrons, car il faudra que je vous explique...), m'a annoncé un jour, fièrement : "Tu vois la dame qui se tient devant sa porte : c'est Césaria Evora !"... Elle était là, toute simple dans un tablier bleu de ménagère qui ne la distinguais en rien des gens qui passaient, devant sa pauvre petite maison bleue, elle aussi, et serrée entre deux autres constructions misérables.... Ca s'était au temps de ses débuts dans la chanson, car depuis, je lui ai vu quelques très belles bagues à chacun de ses doigts. Mais je sais que c'est une grande dame généreuse dont une partie de ses cachets va à son pays (construction d'écoles etc..., dispensaires). Un soir, je l'ai vue et entendue chanter dans un bar de Mindelo (sa ville et capitale de ces îles)... Elle était sublime. Je possède encore un disque dédicacé d'elle et ma préférence va à "Partida".
    Quant à Annie Girardot, les îles du Cap-Vert représentent pour elle ses plus belles vacances. J'ai cru comprendre qu'elle y allait régulièrement pour se reposer. Elle n'y compte que des amis. Les gens en sont dingues. Elle est connue pour sa grande générosité (elle aussi fait des dons régulièrement pour aider la population capverdienne), sa simplicité, son humour (c'est vrai que c'est une sacrée rigolote, elle m'a dit "des bêtises" que je n'ose vous répéter) et son immense talent. Elle descend toujours au même hôtel à Mindelo aussi. Il faut dire que pour passer des vacances aux îles du Cap-Vert, ce n'est pas tant pour la beauté du paysage qu'on y est retenu et qu'on y revient, mais surtout pour la bonté et l'amour que les êtres qui y vivent vous portent...
    17
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Merci à toi Zoubida (tiens ! c'est ainsi qu'on surnommait Carole, la moussaillonne de Pythagore, à cause de son impressionnante chevelure frisée). En tout cas, je suis bien contente de t'avoir fait frémir...
    Valentin, je suis bien aise de rencontrer un amoureux de la voile. Je te dirais que j'ai déjà navigué plusieurs fois sur des Catamaran amis, je trouve ces bateaux très confortables et spacieux, mais je n'ai pas très confiance car ils sont très légers et se retournent facilement.... Et pour ce qui est de "franchir le pas", un seul conseil : OSE !
    Permets-moi de te rectifier Phil ... pas "vacanciers" : plaisanciers... ce qui n'est pas pareil.
    Hélène et ISIS... Voyons !
    18
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Valentin, je m'en reviens vers toi puisque tu as l'air d'aimer la mer et plus précisément la voile, pour te dire que les pêcheurs capverdiens prennent très tôt la mer le matin pour aller chercher de quoi nourrir leurs familles. Leurs barques sont gréées d'une seule voile aurique (voile en forme de trapèze ou triangulaire placée dans l'axe du navire). Seulement leurs voiles à eux sont faites à l'aide de vieilles couvertures souvent trouées. C'était la première fois que nous voyions des pêcheurs aussi pauvres. Et plus terrible encore, ces hommes jeunes pour la plupart à qui on ne donne pas d'âge tant ils sont usés par cette vie pénible dans cette mer terrible, et souvent complètement édentés car là-bas on ne soigne pas les dents, on les arrache, n'ont pas les moyens de se payer des cirés ni des bottes... ont les pieds palmés et rongés par le sel. Terrible à voir. Si un jour tu as l'occasion de naviguer par là, emporte à ton bord des cartons de bottes (neuves ou pas) et des cirés (la nuit, en mer, il fait très froid dans ce pays). L'argent ne les intéresse pas puisqu'ils ne peuvent rien s'acheter vu que dans ces îles on ne produit rien et qu'il n'y a pas d'industrie. Pense aussi à apporter livres, cahiers, crayons, stylos... jouets pour les enfants. Nous étions venus avec quelques cartons d'affaires. Il faut toujours penser à ça avant de partir pour ces pays déshérités. Enfin, si tu veux des renseignements, demande mon adresse internet à l'administrateur de ce blog...Bon, LamyJacques, je riais bien sûr à propos de votre réflexion amusante sur les requins. Et Jean-Pierre, toujours aussi sympathique à ce que je vois. Merci à tous d'avoir pris le temps de me lire. 

     

    19
    Dominique
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Je crois savoir que les requins sont dangereux surtout lorsqu'ils sont attirés par l'odeur du sang ou lorsqu'ils ont un petit creux. Et comme vous le précisez, la semaine précédente, ils avaient déjà eu un petit encas avec des plaisanciers....ils étaient un petit peu rassasiés. Je rigole.....
    20
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Oui, les requins n'attaquent pas forcément... la preuve, ils nous ont laissés tranquilles. Mais sais-tu que le plus grand ennemi du requin est le dauphin, bien plus féroce qu'il n'en a l'air. Les requins en ont une peur bleue. Pourtant, le dauphin est l'ami de l'homme. La nature a de ces bizarrerie...
    21
    Phil
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Ami de l'homme! Je commence à en douter. Je vais reporter à plus tard mon voyage à Miami où je devais aller le temps d'un week-end au Disneyland pour voir évoluer les dauphins. Je téléphone à l'instant à l'agence pour décommander...
    22
    Josiane
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Ne vois pas ainsi les chose, Phil. Je pense que les dauphins pourraient être très efficaces dans de monde des requins de la finance. Ce serait une action de salubrité publique. Mais seraient-ils assez nombreux? Là est la question! L'abondance de ces requins étant trop importante. On ne peut pas demander aux dauphins une tâche impossible. Le rapport de force a son mot à dire...

    23
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Phil et Josiane, merci de me faire rire. J'en avais besoin. A bientôt pour d'autres aventures.
    24
    ludivine
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    J'aime lire, j'aime rire, et voilà que j'allie les 2 ! A bientôt à l'hôtel ou dans tous les cas, sur ton blog...hihi
    25
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Ah ! Quelle belle surprise. Ludivine, la charmante hôtesse d'un hôtel où j'ai séjourné il y a peu. Un ange ! Contente de te distraire pendant tes gardes de nuit par mes récits vécus en mer. A tout bientôt ma belle.
    26
    Phil
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Bienvenue à bord, Ludivine, parmi les membres d'équipage. J'espère que tu es en bonne condition physique, car avec Cap'taine Alvarez, on ne chôme pas. Et si comme moi, tu es surprise un jour en train de chatouiller la bouteille pendant que tu es au gouvernail, ne t'attends pas à de la mansuétude de sa part.Les corvées doublent.Pas question de protester, sinon, elle te menace de te laisser en pleine mer sur un fragile esquif. A part ça, la soupe et la couche sont bonnes, mais quand même...
    27
    Josiane
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Phil, je ne te trouve pas bien tendre avec le capitaine Alvarez.Il faut de l'autorité, que diable!Quand on veut voyager sans bourse délier, il faut mettre la main à la pâte. Il y aura un avantage avec cette charmante hôtesse, car d'après les dires du capitaine Alvarez, elle fait des gardes de nuit. J'espère que tu vois l'avantage que tu peux en tirer. A toi le bon sommeil réparateur, pendant qu'elle sera sur le pont en train de scruter l'horizon,tu pourras boire un petit coup tranquille sans avoir à subir les foudres du capitaine. Je te conseille donc de tourner sept fois la langue de ta poche avant de sortir de pareilles sornettes à cette petite pour la décourager.

     

    28
    Hélène
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Dites donc les amis, il me semble deviner là que l'on veut exploiter  la gent féminine. C'est fini le temps où la femme était corvéable à merci. Je suis outrée de savoir que Josiane se range aux côtés de Phil pour lui être agréable, même si elle semble le conspuer. Un petit coup de téléphone au MLF et tout va rentrer dans l'ordre. Je suis désolé pour le capitaine, à moins qu'elle fasse cesser cet état d'esprit.

    29
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Il y aurait de la mutinerie dans l'air mille millions de mille sabords... Prenez garde tout de même, les statistiques le disent (et ce n'est pas moi) que 5% des équipiers embarqués disparaissent bizarrement en mer, leurs corps jamais retrouvés, forcément. Vrai de vrai. La cause en est simple, ils se montrent vite invivables, agressifs, casse-pieds, associaux, rétifs aux corvées... bref, inadaptés à la vie marine. Et quand ils ne finissent pas dans le ventre des requins, on les largue tout simplement dans le premier port venu, en étant toutefois obligé de leur payer le billet de retour chez eux (charte du marin). C'est pour cette raison qu'on préfère les balancer par-dessus bord, par une nuit sans lune bien évidemment. Ainsi, ni vu ni connu et c'est tout bénef... Mais il arrive aussi que ce soit le Capitaine qui soit balancé à la mer... Il faut dire que certains sont de vrais despotes.

    WCJ. Balancés à la mer par les WC Je ne pense pas que ce soit la solution la plus simple.

    30
    Ludivine
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32
    Ben, dis donc, j'aurais aimé parcourir le monde avec ma sorcière bien-aimée ! C'est pilant ! Et ne t'inquiète pas Phil, je peux tout endurer, sur terre ou sur mer...ah non, pas les chatouilles, en fait !
    31
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:32

    Excuse-moi, Ludivine, je viens seulement de voir ton message. Prépare ton sac de marin... on va bientôt embarquer.
    Ah ! J'oubliais : guiliguili !  de ta sorcière bien-aimée.
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