• Histoires d'eau (22)

    Histoire d'eau 22 image


    La mer est parfois une vrai souffrance. Quand elle commence à perdre ses couleurs et qu’elle n’est plus qu’un jardin de mauvaises ombres, elle devient intouchable. En quelques minutes elle peut éclater en sanglots et la plus paisible des embarcations être dévorée par les vagues. Quant à la terre, elle est capable de toutes les fureurs, de tous les déchirements et sacrifices. Il suffit au marin d’accoster et respirer un moment l’air de l’humanité pour comprendre qu’il n’est pas sur la route du paradis. Et pourtant…


    Quand la vie a du goût

    par Suzanne Alvarez

     

     

    Quand nous vîmes l’estafette de la gendarmerie se garer le long du port, nous eûmes le sentiment, avant même de voir les képis en ressortir, que quelque chose de grave s’était passé. Quelque chose de grave dont aurait été victime notre ami Marcus.

     


    St Barthélémy*. Dans la rade de Gustavia. Assise à côté de moi, dans une attitude de patient accablement, le regard perdu au fond de son bob, la moussaillonne attendait sur les marches de l’un des quais, que son père vienne nous chercher avec l’annexe. Cela faisait un bon bout de temps qu’on essayait de joindre Marc avec la VHF portative. Il était quand même presque 22 heures :

    - C’est quand il veut ! fis-je.

    - A tous les coups, il a dû s’endormir ! répondit Carole avec un sourire chagrin.

    Nous avions failli le manquer. Il s’apprêtait à sauter dans son dinghy pour rejoindre son petit voilier, le Let’s go. Heureusement, lui, nous avait vues.

    Le visage défiguré par l’empathie, il s’était adressé à nous dans un français teinté d’un fort accent anglais :

    - Je peux vous déposer quelque part ?… Moi, je suis tout au fond !

    On ne s’était pas fait prier.

    - Pythagore ! Il vous ressemble ce bateau… ! avait-il proféré lentement en arrivant chez nous, et histoire de dire quelque chose.

    Le lendemain, il était à notre bord. Pour le remercier, le Capitaine du Pythagore l’avait invité à déjeuner. Immédiatement, nous fûmes séduits par ce mélange d’exubérance et de simplicité de ce jeune homme à la chevelure flamboyante et hirsute, et qui subsistait grâce à quelques cours d’anglais qu’il dispensait à droite et à gauche. Marcus était un garçon sans beauté, sans prestige, mais un brave garçon qui avait l’air propre et honnête, avec de rassurantes fossettes en bas des joues. Et puis, surtout, il avait ce regard qui vous donnait l’impression de n’être pas n’importe qui à ses yeux. Mais il n’aimait pas qu’on lui posât des questions trop directes sur sa vie. On sentait bien qu’il masquait ses plaies derrière des sourires et un flot de paroles.

     

    Il disparut un temps de l’île, puis un jour, nous le vîmes tenir un petit lolo, une espèce de baraque à sandwiches. Il s’était installé non loin d’une autre sandwicherie qui marchait bien jusqu’avant son arrivée, et dont il avait débauché la vendeuse qui se plaignait d’être mal payée, et toute la clientèle, par la même occasion. Marcus cassait les prix en faisant le sandwich, " au pâté uniquement ", comme le précisait l’affichette, à deux francs cinquante au lieu de trois et d’une taille qui passait du simple au double.

    - Qu’est-ce qu’il est bon vot’pâté ! Moi, je ne viens plus que chez vous !

    Carole qui revenait de la bibliothèque, avait entendu ces paroles qui provenaient de la file impressionnante qui stationnait devant le nouveau stand à sandwiches. Intriguée, elle s’était approchée et avait fait la queue comme tout le monde. Il était presque midi et elle pensait qu’un petit encas avant de revenir au port l’aiderait à tenir le coup.

    -Ah ! bon… merci ! avait renchéri en promenant ses regards alentour, comme s’il s’agissait d’un détail sans importance, celui qui se tenait derrière le comptoir ; et alors que son visage s’empourprait de façon incompréhensible, tandis que la fille qui s’activait à ses côtés à servir les clients, étouffait un petit rire. C’est à ce moment-là que la moussaillonne reconnut notre ami Marcus.

    En remontant sur le Pythagore ce jour-là, elle avait annoncé triomphante :

    - J’ai jamais mangé de sandwich au pâté aussi extra… Il assure, le Marcus !

     

     

    La nouvelle de son interpellation nous frappa comme une énorme bévue. Le patron de l’hypermarché avait prévenu la gendarmerie.

    -Ca finira mal tout ça, c’est moi qui vous le dis ! a dit le gros gendarme en roulant sa moustache avec l’air important du type qui réfléchit, tout en fourrant dans un grand sac plastique le stock de foie gras que Marcus avait piqué avec sa vendeuse dans le magasin du Béké, et où ils avaient pris l’habitude de se réapprovisionner à moindre frais.

    Marcus n’a pas répondu. Les phrases qui lui sont venues, il les a gardées pour lui. Cela n’aurait servi à rien de discuter. Il sait qu’il a tort. Comment expliquer que rien de ce qui se passe ici, dans cette île, avec tous ces gros friqués, cette justice pourrie, ces commerçants qui n’en finissent plus d’augmenter leurs prix, ne l’incite à être honnête ? Que dire à un homme jeune, qui persiste à croire qu’on peut être heureux dans cette société, alors qu’après de longues années d’études et un bon diplôme d’ingénieur en poche, on ne lui donnera jamais de boulot et qu’un jour, par dégoût, il finira peut-être comme certains ici, comme une cloche ?

     

    Voilà, comme d’habitude, on en restera là. Ils ont fouillé Let’s Go de fond en comble. Ils ont confisqué toutes les boîtes de foie gras de canard Luxe 400g. Marcus les a raccompagnés jusqu’au quai avec son annexe. Ils l’ont quitté sur un vague signe de la main, un au revoir ironique. Ce soir, entre eux, ils se goinfreront aux frais de la princesse.

     Quand l’estafette de la gendarmerie s’est éloignée, Marcus a craché dans l’eau… dans leur direction.

     

     

    *Saint-Barthélemy. Île des Antilles françaises anciennement rattachée à la Guadeloupe, mais devenue collectivité d’Outre-mer depuis le 15 juillet 2007. Elle est située à environ 230 km au nord-ouest de la Guadeloupe continentale et à 25 km au sud-est de Saint-Martin, et a pour capitale Gustavia.

    *Békés : en Guadeloupe, créoles blancs provenant majoritairement de Métropole, après l’abolition de l’esclavage en 1848.




  • Commentaires

    1
    Mercredi 10 Mars 2010 à 17:39

    Une jeune fille, vraiment ?
    Au fait le sandwich, il est à rien du tout. Pain sec et blanc !

    2
    Jeudi 11 Mars 2010 à 12:41
    Que dîtes-vous ? Une omelette ? Un cornet de frites ? Un rouleau de printemps à la purée ? Non, franchement le garçon - je dis bien le garçon- grignote un simple bout de baguette
    3
    Florent
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Dur, dur de se faire une place au soleil à notre époque, même à l'autre bout du monde. Les gendarmes ont été quand même sympas avec ce jeune. Il est vrai qu'ils y ont trouvé leur compte...
    Bravo, Suzanne, tu es toujours là quand il se passe quelque chose dans ces régions.Merci de nous en faire profiter. Tant pis s'il n'y a pas de foie gras.
    4
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24

    "Quand même sympas !" dis-tu, Florent. Moi, je peux te dire que ce n'est que par intérêt. Dans les îles françaises, les gendarmes sont envoyés de Métropole pour des temps relativement courts. Les plus gradés peuvent rester pendant trois années. Mais c'est la limite. En général, on envoie des escadrons de simples gendarmes, par roulement, et qui resteront pas plus de quatre mois. Après, ils sont remplacés par d'autres. Alors, ces militaires se comportent comme des vacanciers. Ils ne prennent pas leur travail au sérieux. Ils sont là pour en profiter un maximum. J'en ai connu pas mal qui venaient se ravitailler auprès des dealers, et pendant les rafles, ils se servaient au passage. Faut pas rêver, et faut le voir pour le croire... mais il y aurait tellement à raconter que je préfère m'arrêter là, parce que ça me fait gerber rien que d'y penser. Bon, c'est sûr que dans le tas, il y en a des bons, mais ils ne sont pas légion. Les gendarmes, la légion, je sais, je sais.. Mais la légion, c'est en Guyane qu'on la trouve.

    5
    ysiad
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Je m'envolerais bien pour Saint Barth, moi...
    6
    Yvonne Oter
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Quel bonheur, par ces temps de froid et de neige, de se retrouver transportés vers des pays bien plus chauds, d'un seul coup de plume magique de notre Cap'taine. Même si l'histoire qu'elle nous conte aujourd'hui n'est pas idyllique, elle nous aura quand même permis de rêver le temps d'une lecture. Merci, Suzanne. 
    7
    Jean-Pierre
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Il faut noter chez ces gens de mer, qu'il y a de la solidarité, c'est le moins que l'on puisse dire. Toujours des escales insolites avec Suzanne, des rencontres inopinées, des personnages vivant leur aventure au bout du monde, pour chercher un autre mode de vie à travers de nouveaux visages et d'autres parfums. On les comprend. Et s'il leur faut galérer sous d'autres cieux avec le soleil pour témoin, n'est-ce point mieux, que d'être au chômage en métropole. A condition, quand même, que leur situation ne dure pas une éternité. Bravo Suzanne et félicitations à Patrick pour cette magnifique photo.
    8
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Saint-Barth, quoi de plus beau ? Oui, dans les Grenadines il y a des coins sublimes, c'est vrai, mais Saint-Barth, c'est un petit bijou. Le paradis des milliardaires, parce que pour les autres, circulez, s'il vous plaît.
    Je vous livre en vrac mes impressions... à l'époque où notre ami Marcus...
    Les Babaths, comme on les surnomme sont les vrais habitants de l'île. Ils ne sont pas nombreux, pas causants, pas souriants, pas vraiment accueillants. Curieusement, quand on s'adresse à eux, ils vous répondent en baissant la tête. Ce sont des descendants de Bretons et de Normands. Avec un teint très très blanc. On dirait que le soleil n'a pas de prise sur eux. En fait, des gens pas vraiment riches, et leur population est assez âgée. Ils vivent dans de jolies petites cases créoles. Mais sans plus. Puis, il y a les autres, ceux du "chaud bisseness" et ceux qui ont de très bonnes situations. Mais ceux-là viennent occasionnellement occuper leurs somptueuses villas. Ils sont Américains, Français ou d'ailleurs. Mais à l'année, ils ne vivent pas à St Barth. A l'époque des faits, il se disait que la moitié des maisons "de vacances" avaient été achetées par les gens d'Air France (les commandants d'aviation surtout, les pilotes...), et des artistes comme Belmondo, Vanessa Paradis (que nous avons rencontrés à plusieurs reprises), Johnny H., Michael Douglas, Jean Reno, David Rockefeller, Yves Rénier (plein aux as) etc....
    Les Babaths sont des gens très racistes. Vous ne rencontrerez jamais un "Noir" sur l'île. Du reste, dès qu'ils se pointent, ils sont refoulés. Aux Saintes, c'est un peu pareil. Oui, oui, il vous arrivera peut-être d'en rencontrer un, mais ce sera sûrement une vedette de cinéma, un Noir américain milliardaire....
    Maintenant, en 2010, ça a peut-être un peu changé, mais rêvez pas trop, hein !
    Aux dernières nouvelles, il y aurait 8450 habitants, 21 gendarmes, 100 chômeurs, 2000 artisans et commerçants, 20 plages de sable fin, 183 espèces de poissons, 700 villas en location, 300 chambres d'hôtels.
    Je m'adresse à Ysiad : Va à St Barth, tu ne le regretteras pas. C'est merveilleux. Mais avant, fait beaucoup d'heures sup à ton boulot. C'est cher, très cher (bien pire qu'à St Trop). Ou alors, viens en voilier avec des réserves de nourriture... tu n'auras pas besoin de claquer ton fric dans les boutiques.
    Bon, je crois avoir habillé tout ce beau monde pour l'hiver... les gendarmes et les Babaths. Mais fallait que ça sorte...
    9
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24

    J'oubliais : il n'y avait qu'une chose qui n'était pas chère : les sandwiches au "pâté" de notre ami Marcus... Mais hélas... trois fois...

    10
    Arnaud
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Sais-tu Suzanne que quand j'ai quitté ma campagne pour monter à Paris dans les années...c'était il y a longtemps...il m'a été offert une boîte de foie gras. A mes yeux, c'était du pâté. J'ai donc fait un "casse-croûte"avec. Quand par la suite, il m'a été demandé mon appéciation sur ce produit de qualité et que j'ai dit que celui-ci avait revêtu l'intérieur d'une demi baguette de pain, il m'a semblé voir un sourire amusé sur le visage de mon généreux mécène. 
    11
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Aïe ! Aïe ! un paysan à Paris....
    Ca me fait penser à ma pauvre maman. C'était pour son anniversaire. Je ne sais plus quand (ça rime, Arnaud, ça rime....). Un de mes frères adorés avait apporté, en plus de quelques cadeaux, une bouteille de Pommard. L'un de ces crus de Bourgogne, mondialement connu...
    Mon frère : c'est bon ? Ca te plaît !
    Maman : ça a un goût de mûre !
    Mon frère : oula ! maman ! ça se déguste !
    Maman : j'avais soif ! avait-elle dit en vidant son verre d'un seul trait !
    Ca, elle en avait entendu parler pendant longtemps ma pauvre maman de son Pommard qu'elle avait englouti tout d'un coup.
    12
    Arnaud
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Quel mufle je suis, Suzanne! Je te mets l'eau à la bouche avec mon "pâté",et j'oublie de te donner mes impressions sur ton texte.
    Oui, il me plaît. Il m'invite à passer l'examen pour devenir gendarme,puisque le gîte et le couvert sont assurés, avec quelques en-cas, quand les prises sont bonnes...
    13
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Je suis fort aise que mon texte te plaise (ça rime encore) Arnaud, mais je suis au regret de te dire qu'en ce moment, j'ai un appétit d'oiseau, et qu'un sandwich, qu'il soit au pâté ou autre, ça ne me tente guère... alouette ! alouette !
    14
    ANNA
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Il est à quoi le sandwich du gosse sur la photo ?
    Pâté ou foie gras ? En tout cas, encore une belle histoire maritime de captain Suzanne. BRAVO !
    15
    ysiad
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24

    Tout compte fait Lastrega, je vais me faire St Trop, St Barth et St Moritz. Je parierais que la jeune fille de la photo mange du pain pas très cuit.

    16
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Bon, Ysiad, je ne voudrais pas être médisante, mais il va falloir que tu vives de tes charmes un moment pour te payer tout ça.
    Et aussi, les lunettes, où elles sont ? On veut jouer à la jeune fille et on confond les filles et les gars. Personnellement, je voyais un très jeune garçon, quoique...
    Du pain blanc, vraiment ?
    Sur le coup, j'ai cru que c'était du maïs, parce que c'est courant de ronger un morceau de canne à sucre ou un épi de maïs devant sa case. Je verrais bien une espèce de galette pliée en deux, une crêpe si vous préférez. Mais si le barman affirme que c'est du pain... je pense qu'il SE TROMPE.
    17
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    J'ai regardé à la loupe et je crois bien qu'Ysiad a raison. C'est des yeux de filles, ça !
    Et puis c'est pas du pain.... Sur ce coup-là, je suis pratiquement sûre d'avoir raison...
    18
    Florent
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Je suis enclin à penser que c'est un garçon dégustant une galette au miel.
    19
    ysiad
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Patrick sème le doute sur le sexe du modèle de la photo. Fille ou garçon, that is the question. Les mains sont masculines, quoique, les yeux en amande sont féminines, quoique... Mystère et boule de gomme... Je confirme et signe pour du pain à peine cuit, quoique...
    20
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Et si c'était simplement un cornet de glace... à la vanille.
    Du pain, jamais de la vie. La texture de la chose est gaufrée... et la façon dont la personne la tient, ce ne peut être qu'une glace.
    Des mains de garçon, pas forcément. Les Antillais sont plus potelés que les Métros. Du reste, ils mangent à toute heure de la journée. Un de leurs plus grands plaisirs. 
    21
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Arrrrrrrrff ! Je suis à nouveau saisie d'un horrible doute : et si c'était un pilon de poulet....  On mange dans la rue, partout, on ne s'encombre pas de complexes dans les îles..  Ca, le poulet, ils en font à toutes les sauces...
    A domani ! J'ai sommeil !
    22
    Arnaud
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Une chose est sûre, il n'y a pas de sauce!Une galette de maïs gaufrée avec du miel ferait mon affaire. Courage, on va y arriver!
    23
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Un cornet de glace vous dis-je... ou un pilon de poulet (on voit la chair de poule)
    24
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Nom et adresse du boulanger, alors... J'aurais deux mots à lui dire.
    Une honte ! moi qui n'aime que le pain légèrement cramé, le pain qui craque, le pain qui vit, quoi !
    Mais c'est vrai, aux Antilles, le pain est à peine cuit. Petite question : Pourquoi ?
    Allez ! J'attends ! Qui va trouver ?
    Et en Guyane, ça bat tous les records. Le pain est dégueu, mou comme je vous dis pas. Mais ça, c'est à cause de l'humidité ambiante : 98% d'humidité.
    25
    Arnaud
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Si le pain est à peine cuit aux antilles, c'est que les boulangers sont peut-être cuits
    par le punch. Difficile dans ce cas de pouvoir mettre le feu aux miches convenablement...
    26
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Hébé ! quelle poésie ! Magnifica !
    No, claro que no !
    En gros : FAUX ! Arnaud, tu ne brûles pas...
    27
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Allez ! je vais te donner la réponse Arnaud, à toi et même à ceux qui ne sont pas curieux de savoir : le pain est à peine cuit, parce que la plupart des Antillais ont des "familles nombreuses", et même "très nombreuses".... ce qui fait que lorsqu'ils passent chez le boulanger "du super marché", ils achètent 20 ou 30 baguettes d'un coup qu'ils mettent dans leur congélateur et qu'ils ressortent au fur et à mesure des besoins pour les passer au micro-onde.
    En effet, on ne peut pas congeler du pain trop cuit...
    Alors, heureux ?
    28
    Arnaud
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    C'est dommage, une baguette gaufrée avec du miel aurait eu ma préférence!
    Alors, heureux? oui, heureux, Suzanne et je vais de ce pas prendre un compte à cette fameuse banque pour nager dans le bonheur.
    29
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    Oula ! Arnaud, faut arrêter de regarder la télé... et la "fumette".. 
    Allez ! Patrick, repasse-nous du Boubou/Gnagna genre Yvonne d'O ou un truc es spécial Désirée/Ysiad, qu'on n'entende plus parler (pour l'instant) des Antilles... 
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      Commentaire :


    30
    Nicole
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24

    La lecture de votre texte est fort plaisante et enrichissante et vous ne lésinez pas pour nous informer sur le particularisme de certaines minorités de la région, qui vivent en autarcie. Ainsi, s'y côtoient plusieurs mondes où chacun semble ignorer l'autre, en fonction de ses origines ethniques ou sociales. Ce sont en quelque sorte, des bulles humaines sur un même sol, avec des exigences différentes.Il est dommage que notre civilisation vienne souiller ces coins de paradis.Je vous félicite de m'avoir apporté ce petit de plaisir en votre compagnie.

    31
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24
    C'est bien vu Nicole. Merci en tout cas pour le petit mot de sympathie à mon endroit. Contente d'avoir fait un petit bout de chemin avec vous.
    Et merci aussi à tous ceux qui ont déposé un commentaire sous mon texte.
    A bientôt pour un nouvelle épisode.
    32
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:24

    Scusi : je voulais dire "nouvel épisode"... J'avais pas bu de tipunch pourtant... J'aurais dû.

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