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Guerre et paix (7)
Une série proposée par Corinne Jeanson
Moïra
A l'encre de vos veines, elle trempe sa plume
Elle s'abreuve à vos fatals destins
De demi-dieux démembrés
Elle entrouvre vos lèvres de pandore
Au fond de vos chairs ouvertes, elle fouille
l'espoir ténu de vos jours premiers
De vos fils d'inconscient, elle tend ses toiles arachnéennes
Au coeur de vos labyrinthes, les yeux fermés, elle respire
Le souffle du monstre né des amours transgresséesGuerriers,
Ne déposez pas vos armures étincelantes
Elle vous emporterait aux enfers transfigurés
Astre lunaire
Elle s'enroule pour enfanter
Vos nuits insensées
Pour le temps de l'éphémère éternité
Elle couperait vos lignes de vie
Guerriers, fuyez la Moïra.
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Commentaires
Par contre, j'ai buté sur le mot "couperait", pas pour son sens, hein, mais pour le manque d'homogénéité avec le texte. Je trouve que ça affaiblit un peu la fin. On verrait plutôt "trancherait", ou "faucherait", ou quelque chose du genre. Mais bon, ce n'est que mon ressenti, je ne suis pas spécialiste, et surtout, je ne suis pas dans la peau de l'auteur.
Elle est très belle, cette poésie.
4corinneSamedi 23 Août 2014 à 18:16bonjour Castor, juste remarque en effet,
couperait fait boiter, question de rythme ou de force, je ne sais pas trancher ou faucher serait-ce meilleur?quoique si l'on parle de ligne de vie dans la paume, une autre ligne la coupe, mais ne la tranche pas...
on verra pour l'édition papier mais bon ! papier chiffon papier buvard...
5romashov claudeSamedi 23 Août 2014 à 18:16
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Moïra, je ne connaissais pas. Pourtant, j'adorais l'antiquité, à l'école. Ben ça m'a permis de me renseigner.
J'aime les poésies aux vers libres. Je suis toujours épaté de leur puissance par rapport aux vers rimés. Il y a ici un rythme de flux-reflux tout-à-fait étonnant.