• Parution du jour

    Le recueil de trois nouvelles d'Yvonne Le Meur-Rollet vient de paraître. En cliquant sur l'image, vous pourrez lire la préface de Jean-Paul Lamy, auteur de nouvelles, de contes, de poèmes et de chansons.

    Disponible chez Zonaires éditions

     


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  • Les éditions Zonaires ont le plaisir de vous annoncer la sortie le vingt mai prochain - dans la collection Lapidaires - d'un recueil de trois nouvelles d'Yvonne Le Meur-Rollet "Souvent, pour s'amuser".

     

    Souvent, pour s'amuser...Un peu avant le quinze août, les étoiles filantes éclaboussent les nuits claires des vacances. Nous restons tard dehors, papa et moi. « Entre hommes, on est tranquilles... Hein, Jacques ? » me dit-il en souriant. Chacun de nous fait un vœu à chaque étoile qui passe, et papa m'apprend les noms des constellations. Pendant ce temps-là, maman prépare les nappes, les serviettes et les verres pour la traditionnelle fête de la mi-août. De longues tables juponnées de blanc vont être dressées sous les pommiers, à l'occasion de l'anniversaire de Tante Octavie, la doyenne de la tribu. Elle a quatre-vingt-onze ans cette année. Juste quatre-vingts de plus que moi.

     

    Laissez-vous porter par la petite musique feutrée d’Yvonne Le Meur Rollet, faites un tour avec elle dans le quotidien de gens qui s’aiment simplement, écoutez battre les cœurs ébranlés, humez donc le bon air du bonheur, mais ne soyez pas surpris si parfois la lumière vacille ou si le parfum est frelaté, car elle sait y faire la poétesse pour mettre en mots les chagrins, les peurs et les douleurs enfouies…

     

    Souvent, pour s'amuser...

     

     

    Yvonne Le Meur-Rollet  a d'abord publié de la poésie, et 12 recueils de ses poèmes ont été édités depuis 1998. Une trentaine de ses textes de prose ont paru dans des revues et des ouvrages collectifs avant la publication de son premier recueil de nouvelles « Le Chaos de la Divine » qui a obtenu le Prix des Beffrois à Douai en 2012.

     

    Souvent, pour s'amuser, un recueil de 3 nouvelles d'Yvonne Le Meur-Rollet, chez Zonaires éditions, 36 pages, 5 € (+1,45€ frais de port) 

    ISBN 979-10-94810-00-2


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  • Métèque éblouissant

     

    L’objet fut livré après la dissipation du brouillard matinal

    Mais ce n’est qu’au beau milieu de la nuit qu’il a sorti sa langue

    Et commencé à raconter.

    Des histoires imparfaitement fictives

    Où les mots froissés de l’enfance

    Bordés d’inquiétantes douleurs

    Ecorchés dans la précarité du vivant

    Se rassemblent et s’accouplent dans des zones de flou flamboyants.

    Mots atroces et délicieux

    De vies antérieures préservées du désert de la mort.

    Graines argentiques germant dans le noir

    Révélées par une émulsion de lumière

    Prospérant dans les profondeurs d’un papier odorant

    Le Métèque est apparu

    A soufflé sur les cendres

    Et fait jaillir sa beauté moirée.

     

    Merci à Jean-François Dalle, meneur de revue. www.revuemeteque.com 

     


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  • Sur la route de Meximieux

     

    Oui Madame, Frédéric Gaillard y plumera son livre.

    Effectivement, c’est bien le 11 avril 2015. Le salon sera ouvert au public de 10 heures à 18 heures 30.

    Bien sûr que vous pouvez venir avec vos copines, ailées ou non, l’entrée est gratuite. 

    L’adresse ? C’est à l’espace Claude Favre de Vaugelas, 3 avenue du docteur Boyer, MEXIMIEUX (40 km au nord-est de Lyon, proche autoroute A42, sortie n°7), vous pouvez pas vous perdre. Bonne route !

    En cas d'empêchement, vous pouvez toujours commander sur www.zonaires.com


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  • On en parle...

     

    Les 11 et 12 avril prochains se déroule à Meximieux (01) un salon du livre organisé par l’Association Rencontres Vaugelas.

    L’occasion pour Frédéric Gaillard d’aller y plumer quelques oiseaux en compagnie d’Emmanuelle Cart-Tanneur qui présentera également  son recueil « Généalogie de l’exode »

    Le salon est ouvert au public de 10 heures à 18 heures 30. L’entrée est gratuite.
    Espace Claude Favre de Vaugelas, 3 avenue du docteur Boyer, MEXIMIEUX(40 km au nord-est de Lyon, proche autoroute A42, sortie n°7)

    Si vous ne pouvez pas participer à la cérémonie les ouvrages sont toujours disponibles chez www.zonaires.com 

     


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  • Mohammed Aouine est journaliste au Dauphiné Libéré. Pour nous faire connaître des personnalités locales il leur pose trois questions, toujours les mêmes, sur l’art, le temps et Dieu. Il a récemment rencontré Claude Bachelier, auteur du roman « Angèle Cartier » paru chez Zonaires éditions (livre en cours de réimpression). www.zonaires.com  

    Entretien avec Claude Bachelier

     Cliquer sur l'image pour l'agrandir


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  • Portrait de Frédéric Gaillard dans le Dauphiné Libéré du 5 février 2015 suite à la parution de « Le petit oiseau va sortir » chez Zonaires éditions

    Passage en revue, suite


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  • Actualité littéraire

    Cela fait toujours plaisir de voir annoncer dans la presse la parution d'un livre... sauf que pour le roman "Angèle Cartier" de Claude Bachelier celle-ci remonte au 2 juillet 2014 et qu'aujourd'hui l'ouvrage est hélas épuisé...

    Par contre, les 2 dernières publications de Zonaires éditions sont toujours disponibles sur www.zonaires.com

    "Le petit oiseau va sortir" une longue nouvelle fantastique de Frédéric Gaillard

    Actualité littéraire

     

    Actualité littéraire

     

     

     

    "Les Antipodes" un roman de Désirée Boillot

    Lecture - dédicace le jeudi 12 février 2015 à 19 h à la librairie Le Tumulte des mots, Paris IXe

     

     

     

    Le recueil de nouvelles "Est-ce que les enfants jouent pendant les guerres ?" de Jacqueline Dewerdt-Ogil est en cours de réimpression.

    Passage en revue


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    P. L’Ecolier : Comment t’est venue l’idée des Antipodes ?

    D. Boillot : Tout est parti de mon premier roman, Double issue. Certains lecteurs étaient intrigués, ils voulaient connaître la suite des aventures d’Arielle et ils m’ont demandé de l’écrire. L’enfance difficile de mon héroïne m’a donné envie de l’emmener très loin, de l’autre côté de la terre, là où on joue du ukulélé en buvant le lait des noix de coco sous un ciel de nuages blancs.

    P. L’Ecolier : Tu m’as dit que tu participais à un atelier d’écriture…

    D. Boillot : Tous les jeudis, on est un petit groupe qui se réunit derrière la tour Montparnasse. L’animatrice s’appelle Carole. C’est elle qui m’interdit de laisser mes personnages en plan ! Elle a raison, car souvent, la nuit, alors que je suis sur le point de tout laisser tomber, les personnages reviennent pour me le reprocher. Ils errent dans ma tête comme des âmes en peine, sans direction… De l’émulation de cet atelier d’écriture est né ce roman.

    P. L’Ecolier : Et il est documenté. Il y est question de Jacques Brel qu’Arielle rencontre, une fois qu’elle est aux Marquises.

    D. Boillot : Arielle part pour la Polynésie vers le milieu des années 70. L’aéroport de Papeete a ouvert peu de temps auparavant. C’est une destination assez préservée. Les hordes de touristes n’ont pas encore débarqué. Pas de téléphone portable, pas de liaison Internet, pas d’écran hypnotique, pas de cette vie trop rapide que nous menons aujourd’hui. Quant aux îles Marquises, elles sont à peine peuplées... Jacques Brel se trouve à Hiva Oa à ce moment-là. Dès 1974, il sait qu’il est atteint d’un cancer. Il décide de vivre à fond le temps qu’il lui reste avec Madly, une fille des îles. Il tente un tour du monde à la voile… qui s’achève dans les mers du Sud. C’est à ce moment-là que la route d’Arielle croise la sienne. Pour les Marquisiens, il est une sorte de sauveur, car il assure une liaison entre les îles à bord de son avion, son « Jojo », pour transporter gratuitement des malades, des vivres, des médicaments... Il fait une brève apparition dans la deuxième partie du livre.

    P. L’Ecolier : L’atmosphère décrite dans Les Antipodes n’a rien à voir avec Double issue. Peux-tu expliquer ce changement ?

    D. Boillot : J’ai voulu plonger Arielle dans un autre contexte. L’adolescente rebelle évolue, elle perd de son impulsivité. Elle a mûri. Elle veut faire une expérience de vie, se frotter à une autre culture que la sienne. Elle est prête à la faire.

    P. L’Ecolier : Elle fait surtout une rencontre déterminante en la personne de Toine…

    D. Boillot : C’est vrai. Mais elle ne prend la mesure de cette rencontre que vers la fin du livre. Au départ, Toine l’impressionne beaucoup. C’est un personnage important, car il rompt avec tout ce qu’elle a connu jusque-là. Il est capable de détachement, rien ne semble le toucher. Quand les choses résistent, il se fait une raison. C’est un sage.

    P. L’Ecolier : As-tu rencontré dans ta vie des gens qui ressemblent à Toine ?

    D. Boillot : Toine est une sorte d’idéal. L’idéal masculin pourrait-on dire ! C’est un homme intègre qui ressemble par certains côtés à Jacques Brel, sans la dominante artistique, sans cette voix extraordinaire qui emportait les foules, et peut-être aussi sans cette folie géniale des artistes. Mais il est tout autant épris de liberté que le chanteur. C’est un grand bonhomme généreux et sympathique. Sa vie n’a rien de facile, quand on y réfléchit…

    P. L’Ecolier : Je vois à quoi tu fais allusion. Mais attention. Il n’y a pas que des hommes dans ton roman. Les femmes sont très présentes, elles jouent toutes un rôle déterminant dans la vie d’Arielle. Selon toi, quelle est celle qui tient le rôle principal ?

    D. Boillot : Ta’ha, la femme qui accueille Arielle à son arrivée à Papeete. Des liens très forts se nouent entre elles deux. Ta’ha est douce et secrète. C’est une femme abandonnée, son compagnon l’a quittée quand leur fils Saru avait quatre ans. Elle l’a élevé seule et depuis, elle se protège. Elle se lie d’amitié avec Arielle et lui prête main-forte, comme la plupart des femmes du roman. Ta’ha sait très bien que Saru se méfie d’Arielle et des Européens en général. Sans la protection de Ta’ha, je ne sais pas si Arielle aurait eu la vie sauve !

    P. L’Ecolier : Il y a beaucoup d’entraide dans ton livre. As-tu le sentiment d’avoir voulu rompre avec l’individualisme de notre société ?

    D. Boillot : Je n’en sais rien. Disons que c’est possible. En écrivant, les choses se sont mises en place ainsi.

    P. L’Ecolier : La perspective narrative passe par le regard d’Arielle. Pourquoi as-tu pris une focalisation interne ?

    D. Boillot : J’ai choisi de me glisser dans la peau d’Arielle en utilisant la première personne. C’était plus simple. Cela m’a aidée à me mettre dans sa tête, à bâtir mon livre, à construire ma boucle, à vivre tout ce qu’elle vivait… Je sais que je n’y serais pas arrivée autrement. Arielle est très proche de moi, que je le veuille ou non.

    P. L’Ecolier : La construction de ton roman forme effectivement une boucle. On en prend conscience à la dernière page. Et pourtant, la fin reste ouverte. Tout reste possible pour ton héroïne.

    D. Boillot : Le lecteur est libre d’imaginer ce qu’il souhaite, de même qu’il peut rêver sur la couverture que tu as conçue. Pour ma part, je la trouve magnifique et fidèle aux couleurs de Gauguin, un autre grand amoureux des Marquises.

     

    "Les Antipodes", un roman de Désirée Boillot, 200 pages, 17€ chez Zonaires éditions

     


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  • Hors circuit

    En ce début d’année 2015 partez à la découverte des Antipodes en compagnie de Désirée Boillot

    Un roman plein de chaleur, de poésie, de vitalité, de tendresse, d’audace, de passion, de turbulences…

    Prêt pour le voyage ? rendez-vous sur www.zonaires.com


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