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    Le nouveau livre de Thierry Radière est disponible chez Zonaires éditions. Quand les femmes parlent après l’amour est une suite de 29 monologues proposés par l’auteur, poète, romancier nouvelliste qui a publié dans de nombreuses revues et a plusieurs livres à son actif.

    L’amour dénoue les langues et transforme les confidences que font les femmes à leur compagnon, mari ou amant, en fables toujours singulières. Tout dépend de l’intensité des sentiments qu’elles éprouvent pour eux.

    Le lit est la scène privilégiée et symbolique où une autre vie se joue au sein du couple : quand les femmes y parlent après l’amour, les hommes se taisent pour mieux les écouter, rêver avec elles et surtout comprendre à quelles amoureuses ils ont affaire.

    Voilà ce que raconte chacune des microfictions rassemblées dans ce recueil.  

    Amis lecteurs et lectrices, nous serions heureux de connaître vos sentiments sur ce livre et savoir quels monologues auront trouvé un écho en vous. N'hésitez pas à nous envoyer un petit mot...

    Les 29 monologues

    Cadeau et quotidien

    Déclaration et vérité

    Parfum et vieux jours                                                

    Ovni et sentinelle                                                        

    Bug et conte de fée                                                      

    Mie de pain et sentiments                                            

    Belges et univers                                                          

    Promesses et obscurité                                                  

    Sur le tapis et dans la tête                                            

    Plans et directions                                                        

    Je sais et je vis                                                              

    Allégorie et rougeur                                                   

    Tiraillements et certitudes                                            

    Cloison et fantasmes                                                    

    Griffures et sérénité                                                    

    Apparences et attirances                                              

    Discours et commentaires                                            

    Âmes et jardins                                                            

    Comme Basquiat et pas comme Miró                        

    Inséparables et lointaines                                              

    Fictions et vraisemblances                                          

    Temps et récompense                                                  

    Mariage et sœurs                                                        

    Conviction et croyance                                              

    Violence et cinéma                                                    

    Mous et dégoûts                                                        

    Mots et corps                                                            

    Rumeurs et accidents                                                

    Viande et pudeur      

    Quand les femmes parlent après l’amour de Thierry Radière, 90 pages,             11 € + 2,50 € de frais de port. Commande sur Zonaires éditions


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  • La date de sortie officielle du livre de Thierry Radière "Quand les femmes parlent après l'amour", est fixée au 19 septembre 2015. Qu'on se le dise !

    90 pages, 11€ + 2,50€ de frais de port

    A commander sur le site www.zonaires.com

     

    Un amour de livre


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  • Les éditions Zonaires ont le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine (mi-septembre) d’un recueil de monologues :

    « Quand les femmes parlent après l’amour » de Thierry Radière  

     

    Quand les femmes parlent après l'amour

    L’amour dénoue les langues et transforme les confidences que font les femmes à leur compagnon,  mari ou amant, en fables toujours singulières. Tout dépend de l’intensité des sentiments qu’elles éprouvent pour eux.

    Le lit est la scène privilégiée et sym-bolique où une autre vie se joue au sein du couple : quand les femmes y parlent après l’amour, les hommes se taisent pour mieux les écouter, rêver avec elles et surtout comprendre à quelles amoureuses ils ont affaire.

    Voilà ce que raconte chacune des mi-crofictions rassemblées dans ce recueil.  

     

     Quand les femmes parlent après l'amour 

     

    Thierry Radière est né en 1963 à Monthois dans les Ardennes, mais vit et travaille comme professeur d’anglais à Fontenay-le-Comte en Vendée. Poète, romancier, nouvelliste, il est publié dans de nombreuses revues et a plusieurs livres à son actif.

     

    www.zonaires.com


    14 commentaires
  • Toi, ma p'tite folie... des auteurs en parlent !

    Chez Zonaires éditions

    Ouh, quel plaisir de lecture !

    Avec un art consommé du récit, toute au service de ses histoires, Danielle nous livre un petit régal de recueil de nouvelles. Nous nous laissons embarquer avec une facilité déconcertante et les pages défilent sans que l'on s'en aperçoive. C'est rondement mené et réjouissant. L'on passe d'un week-end d'anthologie du 14 juillet à des vacances en Lozère auprès d'une proprio un peu envahissante (le personnage est une superbe réussite).

    Une mention spéciale au dernier texte et à son itinéraire d'un enfant gâté pour lequel j'ai une tendresse particulière. Allez savoir pourquoi !

    Benoit Camus

     

    Dévoré dans le train, j'ai savouré dans ce recueil le charme discret d'une plume qui maîtrise parfaitement l'art difficile de la simplicité; un talent de conteuse dont je suis admirative. C'est un peu comme passer de l'autre côté du miroir, une sorte d'immersion douce, quand bien même on ne trouve là derrière que peu de réelles féeries. Le lecteur suit le récit sans se prendre les pieds dans le tapis, dans le confort total d'une prose joliment calibrée. Je n'en dirais pas autant des personnages !

    En effet, si l'on croise dans le bouquin quelques sérieux fantasmes, le déroulé de ceux-ci ne conduit pas vraiment aux buts poursuivis. Et c'est assez jouissif. D'autant que même lorsqu'elle laisse libre cours à ses penchants sanguinaires, la dame à la cuillère parvient à respecter une certaine forme de morale en apposant son point final. Ce qui permet de rire et de sourire sans honte à la lecture de ces nouvelles, et je ne m'en suis pas privée.

    Thais

     

    En 4ème de couverture de ce recueil de sept nouvelles paru chez Zonaires éditions, dans la collection Lapidaires, le lecteur est prévenu : « les lendemains désenchantent plus qu’ils ne comblent d’allégresse ». Danielle écrit à l’encre noire ou rouge, c’est triste ou ça saigne. On pense à Catherine Ringer et ses histoires d’amour qui finissent mal, en général. Quand les protagonistes ne se quittent pas, hommes ou femmes, ils se dégomment à coups de pelle ou de couteau. Imaginez un couple usé par trente années de vie commune, deux rails qui ont cheminé ensemble, si proches, et pourtant si loin l’un de l’autre, et dont l’un, soudain, aurait des velléités d’indépendance. Forcément, ça se déchire.

    La chanson de Ringer résume bien le problème : « Valérie s'ennuyait/Dans les bras de Nicolas/ Mais Nicolas, celui-là/Ne le savait pas ». Histoire classique de rupture pour cause de décalage – plus rien à se dire, plus rien à faire ensemble – que Danielle pimente avec des épisodes de folie moins ordinaire et plus sanglante (« Saint-Valentin », « L’amour n’était pas dans la grange », « La porte bleue »).

    Dans ce recueil symphonique où les histoires se répondent et tissent la même toile, chacun tente avec « les moyens du bord » de rompre la monotonie de son existence. Une existence terne, la plupart des personnages sont un peu falots, surtout les hommes, et trop peu de moyens pour que le succès soit au rendez-vous (à propos de succès, je ne savais pas qu’il s’agissait aussi d’un gâteau). D’où cette impression de désespérance comme lorsque cette femme découvre que son amant chéri ne vaut pas mieux que son mari et qu’elle n’a pas plus d’avenir que de passé.

    On en apprécie d’autant mieux les nouvelles « rouges » où  les comptes sont réglés de manière expéditive. De temps en temps, il faut savoir se faire respecter. On l’aura compris, « Toi, ma p’tite folie » se lit facilement. En début de recueil, Danielle cite Proust et Shakespeare. Je trouve que la citation du premier colle davantage au livre que celle du second, mais pour savoir pourquoi, il faudra le lire.

    Orcus

     

    « Le lendemain, une poubelle renversée m’empêchait de sortir de chez moi. Il n’y eut pas d’autres représailles et je retrouvai ma solitude. Mais croiser la vieille dans la cour avec son regard de sorcière chargé de reproches, dans ses baskets rouges qui ne me faisaient plus rire du tout, me devint peu à peu insupportable. Quant aux longues promenades dans la nature auxquelles j’avais désormais tout loisir de m’adonner et au cours desquelles je ne rencontrais que de paisibles …troupeaux, elles étaient loin de m’apporter l’apaisement tant désiré. » Passage d’une des nouvelles « La porte bleue », extraite du recueil Toi, ma p’tite folie de Danielle Akakpo, éditions Zonaires. Si vous aimez l’humour noir, alors lisez ce recueil, vous ne serez pas déçu. Tout tourne autour de l’amour, du désamour, de la recherche du bonheur et chaque histoire est racontée avec un sens très juste du détail. Les personnages sont extrêmement bien campés, et la fin toujours théâtrale, inattendue. Danielle Akakpo est une auteure à suivre. Le seule défaut du recueil, c’est sa longueur : trop court, mais c’est la collection qui veut ça. Alors, rien à dire qu’à espérer la publication d’un autre recueil plus long. Bravo Danielle !

    Thierry Radière

     

    Ah, Danielle, promets-moi de ne jamais arrêter d'écrire ! J'ai adoré ta plume aussi taquine que coquine ! Ton humour et ta connaissance de la gent... masculine... ou féminine, selon les passages. Je recommande à tous ce petit livret à emporter partout ! Il n'est pas rembourser par la Sécu mais il est plus efficace que les prescriptions de bien des toubibs contre les baisses de moral !!!! Donc à consommer sans modération !

    Valérie Brun

     

    Dense, désopilant, verbal sont les mots qui me restent à la fin de ce recueil de 7 nouvelles. Cette gourmandise que j'ai dégustée d'un trait aborde avec réussite le sujet de l'amour perçu à travers ses allures variées. Tantôt soumis à l'épreuve du temps, tantôt défiant les barrières sociales. Au fil des pages, les mots indexent avec malice et sagacité les folies qui guettent les humains. Ma subjectivité, amène cette remarque: le genre masculin est souvent assujetti aux mauvais rôles. Un reflet juste de la société ?

    Aimard

     


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  • Cet été, avant de partir astiquer le macadam, escalader les montagnes, traverser les océans ou cheminer dans la campagne avoisinante :

    Un été, des livres

    Les éditions Zonaires vous recommandent ses dernières parutions dans la collection Lapidaires (légères et pas chères) :

    Un été, des livres Un été, des livres Un été, des livres Un été, des livres

    Si vous avez un peu plus de place dans vos bagages :

    Un été, des livres Un été, des livres Un été, des livres Un été, des livres

    Ils ne sont pas publiés chez Zonaires mais ils sont bons aussi :

    Un été, des livres Un été, des livres Un été, des livres Un été, des livres

    Un été, des livres Un été, des livres et 13 de Calipso Un été, des livres

     


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  • Souvent, pour s’amuser… des auteurs en parlent !

    C'est fin, drôle et touchant, c'est sensuel et délicieusement amoral... Et avec ça, jamais démonstratif ni appuyé.

    Et toujours un regard à hauteur d'homme (de femme )

    Un grand bravo, Janis !

    Benoit Camus

     

    "Un si bon gars", mon coup de cœur. Janis ou l'art de sublimer les gens simples dans un style sans fioritures inutiles qui coule comme de la poésie ! Elle nous bluffe, la coquine: on l'aime ce pauvre garçon solitaire, on se prend de sympathie pour ses ennuis et on continue à l'aimer lorsqu'on découvre sa vraie personnalité. Et comme le dit si bien Tyu dans sa préface, pas de chute fracassante, un dénouement progressif, tout en douceur. Merci pour ce délicieux moment.

    Danielle Akakpo


    Des récits au charme campagnard même s'il est plus souvent question de lisier et de fosses à purin que de l'odeur "de la menthe écrasée au bord des sources, du foin coupé séchant au soleil de juin, du lait chaud qui coule directement du pis de la vache dans le seau galvanisé ... ". Lorsque l'on gratte un peu le vernis de ces beaux clichés bucoliques et champêtres dont les citadins raffolent, on découvre une toute autre réalité et Janis sait si bien gratter ce vernis ... Elle sait aussi gratter celui des apparences, lors des repas de famille à l'occasion desquels on dresse sous le pommier " de longues tables juponnées de blanc ", pour froisser l'image lisse d'un bonheur domestique, comme sont sans doute froissées les belles robes fleuries des petites filles, avant que ces dernières ne vomissent tout leur repas dessus. Tout n'est pas " rose cyclamen " à la campagne ...

    Un vrai bon moment de lecture !

    Laurence Marconi


    Lu ce week-end ! Et j'ai beaucoup aimé ! "Un si bon gars" a aussi ma préférence, même si chaque nouvelle fut appréciée ! Ce sont des morceaux de vie choisit avec goût, bien mis à valeur grâce à un assaisonnement équilibré (sens et sentiments sont mis en éveil constamment). Les dialogues font mouches et les protagonistes ont un sens de l'observation sans pareil, un bon sens qui les sauve... parfois, aussi, mais pas toujours... Beaucoup de nostalgie au final.

    Bref, un bon cru que nous sert là Yvonne Le Meur-Rollet.

    Valérie Brun

     

    Dégusté, et à l'instar de mes camarades mon seul regret sera qu'il n'y ait eu que trois plats. D'abord parce que l'écriture, calibrée, parfaitement rythmée et dosée, prend le lecteur dans ses rets avec un naturel confondant, capturant toute son attention dès les premiers mots alignés. Et c'est pour moi toujours un tour de force que ce talent de l'apparente simplicité, ce tombé du tissu à la fois pur et élégant où s'impose, sans inutiles fioritures, l'essentielle qualité de la matière. La discrétion parfaite de toutes les coutures, au petit point sellier.

    Quant à la matière, justement, elle est celle des gens que l'on croise, ces vous et moi du quotidien, ici campagnards, à peine plus rugueux que nous ne le sommes. Et encore... à voir ! Sous la rustique simplicité de façade que promènent ici ses personnages, l'auteur rappelle avec délicatesse que l'intime n'est que méandres et complexité, pour tout un chacun, et que nous conservons tous des bouts de rêves coincés entre les dents.

    Valérie Laplanche

     

    Les trois nouvelles de "Souvent pour s'amuser..."baignent dans une sensualité qui tourne parfois au drame et mettent en lumière la complexité qui est la nôtre avec des mots justes qui laisse le goût d'en savoir plus. Les points de suspension du titre du recueil peuvent aussi se mettre à la fin de chaque nouvelle.

    Hopak

     

    On se laisse captiver, enivrer par les mots, par la langue, par des histoires banales mais qui sous cette plume sortent de l’ordinaire. je me suis régalé à la lecture de ces tranches de vie ! Effectivement on en redemande !

    Frédéric Gaillard

     

    Je ne dirai pas mieux que tous ces hommages amplement mérités par ce recueil et ton écriture, Janis, qui semble couler de source, d'une source intarissable qui quelque part garde un goût nostalgique de l'enfance, ce moment où l'on vit ce qui nous entoure sans nécessairement avoir envie ou besoin de l'analyser ; ces portraits de gens simples, parfois seulement en apparence, on les prend comme ils sont, ou comme ils sont été, ou encore comme on les a vus car c'est ainsi qu'ils resteront quelque part.
    Ma préférée ? Sans doute Un si bon gars, qui pourrait rappeler mon Cri de la corneille, avec sa fosse à purin détentrice de tant de secrets... J'ai aimé écrire, puis relire sous ta plume, cette esquisse d'un monde méconnu, dont la simplicité n'est souvent qu'apparente, mais dans lequel les apparences finissent toujours par triompher.
    On en redemande...

    Emmanuelle Cart-Tanneur

     

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    Souvent, pour s’amuser… d'Yvonne le Meur-Rollet

    Commande chez  Zonaires éditions   5 € +1,45 € de frais de port


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  •                Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d’entretenir en nous quelques petites folies.

    Marcel Proust  À l’ombre des jeunes filles en fleurs

    Les éditions Zonaires ont le plaisir de vous annoncer la sortie officielle dans la collection Lapidaires du recueil de nouvelles

     « Toi, ma p’tite folie » de Danielle Akakpo

    48 pages, 5,50€ (+1,45€ de frais de port) Commande sur www.zonaires.com

    Folie

     


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  • Toi, ma p'tite folie

    Les éditions Zonaires ont le plaisir de vous annoncer la parution à la fin de ce mois de juin - dans la collection Lapidaires - d'un recueil de sept nouvelles de Danielle Akakpo « Toi, ma p’tite folie »

    C’est toi ma p'tite folie

    Toi ma p'tite folie

    Mon p'tit grain de fantaisie

    Toi qui boul’verses

    Toi qui renverses

    Tout ce qui était ma vie.

    C’est ce que pourraient fredonner les protagonistes de ces nouvelles, s’ils ne savaient, chacun à leur manière, que la vie n’est pas une opérette et que bien des lendemains désenchantent plus qu’ils ne comblent d’allégresse. Heureusement pour eux, reste l’humour et, avec les moyens du bord, l’envie de vivre. Voici sept nouvelles douces ou amères, tendres ou cruelles...

    Toi, ma p’tite folie de Danielle Akakpo, 48 pages, 5,50 €

    Commande sur zonaires


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  • Avant l'été

     Voici le dernier des nombreux commentaires postés à propos du roman de Jean Calbrix « Un automne en août ». Il est signé Magali Duru.

     

    Jean Calbrix ose tout. Son Automne commence comme un remake de Giono qui se chanterait sur l’air de « À bicyclette avec Paulette » et puis tout se détraque. Les commentateurs qui m’ont précédée évoquent à raison Barjavel et Mac Cormack. Je m’en voudrais de spoiler davantage le suspens.

     

    Avant l'été 

     

    Retrouvez tous les commentaires et le post lecture sur :

     http://www.zonaires.com/?p=177 

        Le plus pour toute commande du livre avant l’été :

          les frais de port sont offerts 

     


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  • Retour sur annonce

      À la demande de plusieurs visiteurs qui n’ont pas pu lire correctement ou dans de bonnes conditions, voici à nouveau la préface de Jean Paul Lamy pour le recueil « Souvent, pour s’amuser ».

     

      Lorsque l'on veut parler de l'écriture d'Yvonne Le Meur-Rollet, il convient de préciser d'abord s'il va être question d'une œuvre en vers ou d'un texte en prose, car Yvonne possède les deux casquettes ou, si l'on préfère, « deux cordes à son arc », et elle fait mouche à tous les coups. Disons tout simplement que sa poésie, très narrative, se nourrit de sa prose et que sa prose s'inspire de sa poésie, par les sonorités, le rythme, les images, la lumineuse simplicité qui accompagnent les... aventures, oui, à la réflexion, je crois que c'est là le terme approprié, les aventures que vivent ses personnages.

      Mais avec le recueil « Souvent pour s'amuser… », c'est de prose qu'il est question aujourd'hui. Une prose aussi simple dans le choix des mots que dans la condition sociale des personnages.

       « Un peu avant le 15 août, les étoiles filantes éclaboussent les nuits claires des vacances ». C'est là la première phrase de « Venez manger ! C'est prêt... », l'une des trois nouvelles. Ce pourrait être les premiers vers d'un poème. Libre. Alors, peut-être pourrions-nous dire qu'Yvonne écrit en « prose libre ».

      Cet adjectif conviendrait à plus… d'un titre : ses histoires ont pour cadre la Bretagne, mais on est loin de la carte postale (la côte ? On lui tourne le dos : une seule ligne y est consacrée. Quant à la mer, elle n'est présente que sublimée par la poésie de Baudelaire.) Cette Bretagne de l'intérieur, dépeinte dans « Un si bon gars », sent mauvais, le temps y est « pourri ». Nulle mention de la pêche, deux mots sur le tourisme. Le Breton grand voyageur ? Un personnage de la nouvelle « Souvent, pour s'amuser... » doit effectuer son service militaire à Madagascar, mais, ironie du sort - et de l'auteur - il n'ira pas là-bas et sera affecté dans une caserne située à 25 kilomètres de chez lui.

      L'eau est présente tout au long de ces pages, mais point de vagues qui déferlent : l'eau stagnante d'un étang, profonde d'un puits plus propice à cacher des secrets plutôt glauques.

      Une prose libre encore, car Yvonne se moque des lois du genre : la nouvelle se caractérise par une chute qui assomme le lecteur. Eh bien, ces trois nouvelles ont un dénouement, mais point de chute : le lecteur a depuis longtemps retenu comme possible, parmi d’autres, la fin qui lui sera proposée. Une fin « téléphonée » ? Plutôt des destins qui vont jusqu'au bout de leur logique pour s'accomplir.

      Libre, enfin, car ces dénouements s'écartent résolument des principes de la Morale, mais jamais un mot qui juge. Les faits, rien que les faits.

      Alors, laissons le lecteur ne pas juger à son tour.

                                     Jean-Paul Lamy

                                    auteur de nouvelles, de contes, de poèmes et de chansons

     

    Souvent, pour s’amuser… est disponible chez Zonaires éditions

     


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