• Camp retranché

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      Sans paroles 
     
               
     

  • Commentaires

    1
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 10:10

    Tout à fait Varlam ! Pouvez-vous nous dire quelques mots sur Kolyma et Chalamov ? 

    2
    Picard
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Le Fort de Schoenenbourg - la ligne Maginot -

    3
    Zek
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Hélas, les camps sont toujours d'actualité et la barbarie toujours à l'oeuvre !

    4
    Janis
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    La prison américaine d'Abou Ghraib en Irak

    5
    Léna
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Guantanamo !

    6
    NOTHING
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Auswitch ou tout autre camp.

    7
    Varlam
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Dans l'extrême Orient russe, la voie ferrée qui traverse l'Oural du Nord et qui pourrait nous mener jusqu'au goulag, plutôt "camp de travail" de la Kolyma.

    8
    Varlam
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Il faudrait rajouter un millier de volumes "A la recherche du temps perdu" pour pouvoir raconter l'indicible. Mais je vais essayer d'être bref quand même.

    Varlam Tikhonovitch Chalamov, écrivain russe, passa en tout 22 ans de sa vie au goulag pour "activité contre-révolutionnaire trotskiste", dont 17 ans à travailler -dans des mines d'or surtout- dans l'ensemble concentrationnaire réputé le plus terrible de toute l'Union soviétique, en raison d'un climat avoisinant les - 60°, tout près du cercle polaire ; mais surtout en raison des conditions de vie et de l'inhumanité de ses dirigeants : LA KOLYMA.

    La Kolyma était un bagne situé en sibérie orientale et qui se cachait sous une idéologie qui glorifiait le travail.  Il existait depuis 1932 déjà car le pouvoir soviétique avait vite compris que les camps étaient nécessaires à l'économie du pays. Cette main-d'oeuvre à bon marché permit la réalisation de grands chantiers, tels Magnitogorsk (Combinat métallurgique) ou la conquête de territoires hostiles, comme la Sibérie ou le nord de l'Oural.

    Libéré en 1953, Chalamov choisit de témoigner par ses écrits et reste fidèle à sa mémoire. Mais, délaissé par ses proches, isolé et malade, il meurt en 1982, aveugle et sourd, dans un hôpital psychiatrique où il a été incarcéré contre son gré.

    A sa manière, la détention de Chalamov a perduré après sa libération. La Kolyma est restée ancrée en lui pour toujours. Son agonie est à l'image de sa vie. Marqué définitivement par le camp, il n'est jamais parvenu à se défaire de ses souvenirs, retournant sans cesse en pensée dans l'univers carcéral qu'il connaît bien et qu'il ne quittera plus.

    9
    Lza
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    On nous dira qu'il a été ainsi traité pour son bien, et celui de son pays... Qui peut le croire? ceux qui affirment que les camps, les tortures, dans tel ou tel pays, n'ont pas existé.

    10
    Alexandre S.
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    Vive Le Paradis soviétique !

    11
    corinne
    Samedi 23 Août 2014 à 18:07

    notre âme quand elle est fatiguée, tiraillée

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