• C'est l'histoire d'un mec...

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 19 Janvier 2012 à 09:14

    Mais pourquoi on ne nous enseigne pas ces fais historiques à l'école? L'histoire à la Touray, moi je dis d'Ac!

    2
    Jeudi 19 Janvier 2012 à 13:32

    Comme j'aurais aimé avoir Jean-Claude comme prof d'histoire au collège: j'aurais beaucoup mieux retenu les dates et les grands évènements de notre histoire de France!
    (et pour info, en Guyenne, pendant la Guerre de cent ans, des poches de résistance existaient... et existent encore!) :-)

    3
    Jeudi 19 Janvier 2012 à 16:36

    Ce texte, désopilant, a quelques lacunes. Erreur chronologique : le coup de Jarnac date d'Henri II, fils de François premier, un siècle plus tard donc. Erreur historique : les mignons d'Henri III ne jouaient pas qu'au bilboquet, ils se rentraient dans le lard à coups d'estoc. Une omission : il manque un compagnon célèbre de Jean d'Arc, Gilles de Rais, maréchal de France, pédophile notoire, qui passait son temps à passer sa main dans les chausses du petit Jean d'Arc.

    En élevant le débat, il est à remarquer que la guerre de cent ans n'est pas comme la guerre de 14-18, une lutte entre deux communautés (comme on veut bien nous le faire croire, hein Jaurès ?), mais une lutte entre puissants du monde d'alors. Philippe VI de Valois était le neveu de Philippe le Bel. Henri III d'Angleterre était le petit fils de Philippe le Bel par sa mère. Or, la règle de succession des capétiens était la loi salique, une loi on ne plus phallocratique, car elle donnait aux ainés mâles et à leurs descendants mâles la priorité. La règle de succession des rois d'Angleterre, héritée des normands depuis Guillaume le Conquérant, n'excluait pas les femmes. Donc Henri III s'estimait légitimement héritier du trône de France. La guerre de cent ans n'était donc pas une lutte communautariste, mais un bras de fer entre les phallocrates et les féministes (il est remarquable que l'Angleterre soit encore à l'heure actuelle gouvernée par une reine, perpétrant la règle instaurée par l'ignoble Rollon). Et les peuples dans tout ça ? Monsieur La Fontaine l'a bien résumé, ils ne demandaient qu'un roi !

    On pourra consulter les polars "Mon cadavre se met en boîte à Eu" et "Mon cadavre se sent fiévreux à Evreux" où l'on parle de ces faits historiques. Etonnant pour des polars !  (Ed Charles Corlet, à commander à la FNAC, 12euros)

     

    Pour clore ici mon entretien et pour un nouvel hommage à Christian Congiu qui avait un humour ravageur voici un texte de lui paru dans "Des mensonges gros comme le risque" aux éditions EDITINTER.

     

    Phallo

    Patrice Pérez (Alias Christian Congiu)

     

    Le tribunal avait statué. Une femme ne pouvait en aucun cas entrer officiellement dans l'armée, si ce n'était comme lavandière, cuisinière ou putain. Bref, on la condamnait à réintégrer ses pénates.

    Mais l'on sait comme l'administration parfois a ses pesanteurs. De scribe en scribe, de bureau en bureau, l'ordre descendit, recopié - mal - d'abord, puis de plus en plus interprété. Dûment signé et contresigné - faux pourtant - il fut enfin appliqué, qui se résumait à ceci : Vive la femme au foyer. Ainsi naquit la légende de Jeanne.

    4
    Jeudi 19 Janvier 2012 à 21:22

    Merci, Dominique, de me rappeler à l'ordre. J'ai bien sauté un paragraphe et ce  en dépit de mes lunettes à quadruple foyer (Jeanne l'a échappé belle).

    Merci, Jean-Claude, pour cette tranche historigolote.

    5
    Samedi 21 Janvier 2012 à 15:02

    Lza, confondriez-vous par hasard Jehanne d'Arc, Jehanne Hachette et Edith de Nantes avec Louise Labé et Louise Michel, les véritables défenderesses des droits de la femme ?

    6
    Lundi 23 Janvier 2012 à 02:59

    Pour Louise Labé, ce qui est arrivé est beaucoup plus comique que de la faire passer pour un homme. Une sorbonarde distinguée a prétendu récemment qu'elle n'était qu'une créature de papier et que ses sonnets avaient  été écrits par des poètes mâles lyonnais en goguette. Pris individuellement, ce qu'ils ont écrit sous leur nom n'a jamais cassé trois pattes à un canard, mais en s'y mettant à plusieurs, ils ont pondu un véritable chef d'oeuvre. C'est à crever de rire.

    7
    Samedi 28 Janvier 2012 à 02:12

    Jean-Claude, tu me dois un kit de zygomatiques. J'enverrai la facture à Patrick.

    8
    ysiad
    Samedi 23 Août 2014 à 18:14

    J'adore l'Histoire de France contée par JC Touray. A quand un manuel ?

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    9
    Lza
    Samedi 23 Août 2014 à 18:14

    Ah! là là! ça vous emmerde, les mecs, qu'une femme se soit distinguée dans l'histoire! En plus, une même pas noble! Même qu'il y a un bigleux qui s'est fait filmer avec la statue de cette malheureuse dans l'âtre de sa cheminée: encore un défenseur de la femme au foyer.. Va donc, eh, Landru!

    10
    dominique guérin
    Samedi 23 Août 2014 à 18:14

    Comment ça, Jean ? Il y est bel et bien, Gilles de Rais... Un paragraphe a été sauté à la lecture, on dirait bien ! Et sûr que Jean-Claude n'allait pas oublier le personnage... il en connait forcément un rayon en fêtes johaniques ! ^^. Quel plaisir de retrouver notre humoriste historien estoqueur d'Histoire au retour d'une de mes "absences" extra-web. Qu'il est agréable de sourire à son irrévérencieux détournement sans se prendre la tête (même si le cours qui l'a suivi ne manque pas d'intérêt). Bravo

    11
    Annick Demouzon
    Samedi 23 Août 2014 à 18:14

    On n'étudie plus l'Histoire à l'école et à peine au collège. Ce texte est-il à mettre entre toutes les mains, histoire de les initier? Ou cela sent-il le souffre?

    12
    Lza
    Samedi 23 Août 2014 à 18:14

    Je crois qu'il y en a quelques autres: Louise Weiss, première bachelière,en France, les suffragettes anglaises, et bien d'autres.Mais pour Louise Labbé, qui a écrit de fort beaux poëmes, j'ai entendu qu certains prétendaient que c'était un homme. Evidemment, une femme serait incapable d'écrire si bien!

     Quand à Edith, de Nantes, je crois savoir qu'elle fut révoquée pour insubordination et mauvais esprit.

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