• Au-delà de ce que surprennent nos yeux

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    Elle regarde droit devant. Son attention est fixée. La scène emplit son regard. Le cadre est simple, dégagé des enduits de lumières. L'ensemble est malgré tout trop impressif et la laisse perplexe. Elle cache en partie l'appareil qui doit surprendre la chose ou la personne vue. Elle s'interroge sur ce qu'elle voit comme s'il lui fallait en savoir plus avant d'opérer. Il y a probablement trop d'éléments parlants ou trop de détails qui lui font de l'effet. Peut-être se rend-elle compte qu'elle est elle-même observée, qu'elle est objet du regard de l'autre, si bien qu'elle finit par se demander pourquoi elle se trouve là postée dans l'encoignure d'un mur d'une rue passante.

    Il se peut aussi que dans le déferlement des passages, elle ne représente rien d'autre que ce que tout le monde voit, une sorte de cliché qui n'interroge rien, ne provoque aucun émoi et ne renvoie qu'une sorte de zébrure un peu amère de la misère du monde. Elle ne sait rien dire de ce qu'elle découvre ou de ce qu'elle espère, et, à force de n'avoir dans le regard que le contour des choses, ce qu'elle entrevoit devient illusion. Une découpure supplétive de la réalité.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 16 Février 2011 à 10:32

    des enduits de lumière......impressif.... supplétive ... Quel charabia ! quel style ampoulé et chiant ! Prenez exemple sur Le Clézio, soyez simple, clair ! Non au nombrilisme !

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    2
    Mercredi 16 Février 2011 à 11:24

    Robert ne fait pas dans la dentelle dans ses commentaires, y compris sur son blog. mais on aimerait quelques arguments plus pertients et moins réducteurs que "chiant" ou ampoulé. De là à dire que l'écriture de JM Le Clezio est une écriture simple, c'est déjà surprenant.

    quant au texte de Patrick, une fiction bien entendu, il est certain que "l'héroïne" a quelques problèmes existentiels... 

    3
    Mercredi 16 Février 2011 à 18:05

    J'ai moi aussi envie de réagir à ces propos agressifs. Je me souviens d'une vieille chanson:" Si vous n'aimez pas ça, n'en dégoûtez pas les autres!" Je vous la dédie, Robert.

    4
    Mercredi 16 Février 2011 à 19:46

    Une bien belle photo de notre barman et un beau rendu de l'évocation qu'elle suscite. Bravo l'artiste

    5
    Yvonne Oter
    Samedi 23 Août 2014 à 18:19

    Robert, je comprends mal votre réaction pour le moins agressive. Car, si j'ai bonne mémoire, ce n'est pas la première fois que vous intervenez de manière aussi véhémente sur ce blog. Si les textes présentés ici ne vous plaisent pas, le plus simple serait de ne plus y venir. Personne ne vous y oblige, que je sache... Je suppose qu'aucun des écrits publiés par le barman ne trouve grâce à vos yeux, parce que je n'ai pas souvenir d'un commentaire positif émanant de vous.

    Je ne vous souhaiterai pas une bonne soirée, le coeur n'y est pas.

    6
    Révol
    Samedi 23 Août 2014 à 18:19

    Je suis allé voir le site de Robert Lasnier. Je comprends maintenant pourquoi il hait le vocabulaire (et la syntaxe)

    7
    dominique guérin
    Samedi 23 Août 2014 à 18:19

    Moi aussi, je suis allée sur le site de Robert et je ne les trouve pas mal du tout ses nouvelles ! L'histoire du grand père poilu rescapé mais à quel prix... J'y ai été sensible.

    Le problème -et c'en est un moche à mes yeux- c'est de flinguer quiconque n'entre pas dans un moule bien formaté. J'avoue que j'ai d'énormes difficultés avec Proust... Actuellement je décode les textes (pas les poésies) de Desnos : houlà !

    Mais qu'importe mon ressenti (et mes efforts persévérants -lol-), d'autres adorent. Moi, j'aime les richesses de style de Patrick, je relis parfois pour les piger ce qui m'amène à l'envier de les avoir eues... Et voilà. Je remballe ma science infuse et conseille à Robert d'y songer.

    8
    ysiad
    Samedi 23 Août 2014 à 18:19

    Il y a une très grande tristesse dans ce texte regardant/regardé, c'est ce que je ressens, il y a aussi une réflexion sur ce que nous voyons, ce qui nous apparaît, la façon dont on appréhende la réalité. Ce sont des thèmes récurrents dans les textes de Patrick. Que cela plaise ou déplaise n'est pas le problème. L'écriture n'est qu'affaire de subjectivité.

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