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Le soleil s'en est allé et les pluies d'automne arrosent la Chartreuse. La fête est terminée et les auteurs de Fêtes et défaites sont à des milles du café. Il y a les souvenirs bien sûr qui nous reviennent avec une formidable acuité, les coups d'éclats, les joies et les tristesses, les conversations à bâtons rompus, les mots mis en lumière, la langue du poète, gourmande et flamboyante, tout cela nous ramène furtivement sur les traces du bonheur...
C'était samedi 15 octobre 2011 au Fontanil
Quatre joueurs attablés d'Alain Emery
Nouvelle lauréate lue par Françoise Vergely, musique de Gilles Bishoff
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Commentaires
2blancSamedi 23 Août 2014 à 18:153alainSamedi 23 Août 2014 à 18:15J'étais pensif, oui, admiratif, tout autant, de la façon dont Françoise donnait vie à ce texte. Emu, aussi. Comme rarement j'ai pu l'être en de telles occasions... Aux anges, en somme...
4Annick DemouzonSamedi 23 Août 2014 à 18:155ysiadSamedi 23 Août 2014 à 18:15Excellentes, ces photos. Révélatrices de l'ambiance qui régnait au Fontanil, bravo à tous les musiciens qui nous ont fait un boeuf du tonnerre samedi, vive l'écriture, vive Calipso !
6Laurence MSamedi 23 Août 2014 à 18:157HégésippeSamedi 23 Août 2014 à 18:15Un intense moment d’amitié partagée. Comment qualifier autrement cette merveilleuse soirée d’automne au Fontanil ?
Calipso, je savais déjà, pour avoir eu la chance de le vivre, que c’était une occasion rare, mêlant dans une alchimie magique émotions artistiques, sourires, chaleur humaine. Une remise de prix avec un supplément d’âme.
Alors dès l’annonce du thème retenu pour cette année, pour moi, comme sans doute pour beaucoup d’autres, cela a été la fébrilité, la recherche du texte qui conviendrait qui pourrait émouvoir ou séduire le jury, puis l’espoir de voir ce texte remarqué. Je comprends la déception de ceux qui n’ont pas eu le bonheur de cette sélection, elle devait être à l’aune de notre joie, à nous, les heureux élus.
En ce samedi matin d’octobre, un soleil resplendissant nous annonçait déjà que la soirée serait radieuse. La route conduisant vers Le Fontanil paraissait moins encombrée qu’à l’habitude, plus rieuse aussi, encadrée de ces montagnes douces que sont le Vercors et la Chartreuse. Un nouveau pont, inexistant sur ma carte routière, semblait avoir été jeté sur l’Isère, rien que pour faciliter notre arrivée. A peine débarqués de voiture, c’étaient les exclamations, les retrouvailles de ceux que l’on avait quittés l’an dernier, ou les rencontres d’amis, virtuels jusque-là, et qui soudain retrouvaient toute leur réalité humaine. L’accueil du barman, des membres de son association, il n’est pas besoin de le décrire. Rarement, j’ai pu ressentir aussi vite, et de manière aussi naturelle, la chaleur d’une poignée de main, d’un simple sourire, d’un mot de bienvenue. Puis il y eut la magie de cette soirée d’exception. Qu’en retenir ? Tout, dans une harmonie de notes tendres ou joyeuses, d’émotions pafois vives, parfois contenues, d’expressions où la justesse le disputait à l’authenticité. Quelques images resteront longtemps dans mes souvenirs : ce dialogue entre slameur virtuose et un bambin contestataire ; les pétillements dans les yeux émerveillés, les chuchottements, les confidences; des arômes de fleurs et d’herbes qui nous ont permis de célébrer, une fois de plus, l’anniversaire du plus gracieux des plantigrades ; la nuit étoilée de Chartreuse sur la route du havre de paix où nous accueillaient Martine et Jean-François avec leur gentillesse habituelle. Et bien sur, le recueil, réalisé avec perfection, qui nous permettra de découvrir et de redécouvrir ces textes enchanteurs.
Pour tout cela, et pour bien d’autres choses encore, il n’y a qu’un seul mot : « Merci ». Et un souhait, que les années prochaines à Calipso soient tout aussi merveilleuses, avec l’espoir de pouvoir vivre encore, au moins une fois, cet immense plaisir de la fête.
8Laurence MSamedi 23 Août 2014 à 18:15" J'ai été très heureuse et très émue d'entendre toutes les nouvelles que nous avions choisies, mises en voix. Si c'est un beau cadeau pour les lauréats, bien sûr, c'en est aussi un pour les jurés , un peu comme une ... récompense ( nous avons fait les bons choix ! ) La soirée au Fontanil m'a aussi permis de vivre de belles rencontres et de joyeuses retrouvailles et puis, le barman était parfait ! Un grand merci à lui pour la qualité de l'accueil, on ne le dira jamais assez, très , très chaleureux ..."
9Laurence MSamedi 23 Août 2014 à 18:15je ne sais pas pourquoi la phrase qui commence par " j'ai été très heureuse ... "apparait en petits caractères, loin de moi l'idée de minimiser mon émotion !
10DominiqueSamedi 23 Août 2014 à 18:15Ça y est… j’y suis enfin allée ! Mon obstination de calipsoïste fervente et récidiviste a été récompensée. Et ce 10ème anniversaire -un vrai cadeau- fut à la hauteur des promesses du barman. Le soleil convoqué au-dessus du massif de la Chartreuse n’a pas lésiné, côté rayons. Décor superbe pour l’accueil extérieur.
Quant à l’accueil intra-muros, que du bonheur !
Au rendez-vous de Patrick, les heureux lauréats, les valeureux jurés, les talentueux animateurs se retrouvent autour de petites tables rondes joliment juponnées. On se présente, on échange quelques mots et des sourires, on s’observe un peu, on est très sages, l’ambiance est feutrée, le silence bourdonnant… Ensuite tout s’enchaîne en tableaux alternés, la salle s’échauffe, participe, s’amuse, s’émeut : c’est jazzy –un grand bravo aux musiciens et à la chanteuse punchy pour leur virtuosité-, ça slame avec un poète des mots tout à la fois drôle, féroce, attendrissant, on écoute un trio de lecteurs-comédiens très investis donner vie aux nouvelles qu’on retrouvera plus tard dans le recueil 2011 pour approfondir le plaisir de leur découverte, on reçoit son Calipso + son Quadrature (pour moi, « Haut les filles » de Calouan) + une enveloppe-surprise, le tout enrubanné de bolduc festif, on déguste des douceurs salées et sucrées : arrosées, comme il se doit… On sympathise, on rit, on toaste car, à Calipso, pas de demi-mesure : pour Alain Emery le top n°1 du cru 2011, c’était pile le jour de son anniversaire… Alors, vous pensez bien…
Je pourrais continuer encore ainsi dans cette veine euphorique. Mais je laisse aux autres « fêtards » - quasi des amis maintenant - le soin d’apporter leur propre éloge panégyrique parce que, franchement, quelle chouette soirée.
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Merci de nous faire partager ces moments festifs! Un ours très pensif!