• A propos de... contestations



    Ne restez pas sur le pas de la porte. Entrez donc ! Ce soir on discute au café. Non, ne souriez pas, on discute pour de vrai. Ce serait dommage de rester dehors, vous m’avez l’air d’avoir envie de parler, non ? Pour le moment, il n’y a pas foule mais passez donc la porte vous verrez, il y a Gilbert Marquès qui vient juste de lancer un débat sur l’actualité. Bon, je vous laisse réfléchir un instant…

     

     

    L'actualité est actuellement chargée dans de nombreux domaines et se caractérise par un qualificatif dominant : contestataire.

    Contestataire en politique avec les nouvelles mesures gouvernementales, en accord avec les changements annoncés, qui rencontrent une opposition de plus en plus ouverte.

    Contestataire encore à la fois sur les plans politiques et sportifs avec l'organisation des Jeux Olympiques en Chine qui fait débat compte tenu des événements qui secouent le Tibet.

    Contestataire mais…

    Certains diront que tout ceci est affaire de gros sous et nul ne peut le nier. 400 000 euros de deniers publics dilapidés pour le fiasco du défilé de la flamme olympique à Paris alors que les retraités, par exemple, se voient accorder royalement des miettes pour améliorer leur ordinaire… Où est l'erreur ?

    Sans doute en va-t-il de l'intérêt économique qui, malgré les protestations, supplante les intérêts humains au point de voir "Les Droits de l'Homme" bafoués même si, ne nous leurrons pas, ils le sont aussi dans les pays qui s'en déclarent les plus ardents défenseurs.

    Contestataire donc avec, sur ces différents sujets, des avis divergents ou partagés au sein desquels les gens de culture me semblent bien… silencieux. N'ont-ils aucun avis sur ces questions ? Je ne le crois pas mais, étrangement, ils ne s'en mêlent pas ou bien est-il fait en sorte que leurs voix ne soient pas entendues…

    Point n'est besoin de censurer ! La culture est malade au point que certains seraient prompts à hâter la fin de son agonie. Pas question ici de création mais plus prosaïquement de diffusion et surtout, de diffusion de masse, autrement dit populaire. La culture se débat dans d'inextricables problèmes de droit, droits d'auteur notamment, qui ne sont jamais évoqués par les médias comme si tous les artistes étaient des nantis… privilégiés.

     

    Ce point me paraît pourtant important et même vital pour la société de demain. Certes, il concerne seulement une frange minoritaire de la population active. Certains me feront également remarquer que les salles de spectacles sont pleines quel que soit le prix des places et que par conséquent, les artistes sont censés bien gagner leur vie.

    Toutefois, auteur moi-même, permettez que je me focalise sur cette activité sans laquelle aucun spectacle ne pourrait naître, quelle que soit la forme ou la technique utilisée (cinéma, musique, théâtre, danse, peinture ou livre)

    A ce propos, le numéro 31 paru en mars de "La Lettre" de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédia) est révélatrice du malaise au travers de deux articles :

    "Complémentarités"  signé" par Guy SELINGMANN reprend une réflexion… malheureuse (?) du Président de la République, mais l'est-elle vraiment, qui a par deux fois affirmé :

    "La religion est complémentaire de la laïcité"

    On sait l'attachement que semble porter le Président à la religion catholique aussi cette conviction affichée a-t-elle de quoi inquiéter. Pourquoi ? Parce qu'elle me semble être dans l'avenir une menace pour la pluralité de la culture et au-delà, de la liberté d'expression qui nous est chère.

    Ne faudra-t-il pas bientôt caresser les autorités dans le sens du poil pour pouvoir créer ou même simplement s'exprimer publiquement ? Cela signifierait-il à terme que tous ceux n'appartenant pas à un certain mouvement idéologique et/ou politique et n'épousant pas une certaine religion risquent de se voir interdits non pas de créer mais d'être diffusés et ainsi privés de leurs moyens de subsistance ? Ne reviendrait-on pas vers une religion d'Etat ou… un état religieux ? Ne s'établit-il pas de manière insidieuse un état d'esprit totalitaire s'efforçant de copier la politique chinoise ?

    - Philippe PILARD, pour sa part et selon ce que j'ai compris de son article, "Publicité, télévision et Service Public", après son analyse de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques de télévision, pose la question suivante, je cite :

    "L'idée qu'une télévision véritablement "de service public" puisse offrir des programmes pas idiots pour des spectateurs pas idiots, est-elle en France définitivement obsolète ? La "berlusconisation" est-elle déjà si avancée qu'on ne puisse plus y faire obstacle ?"

    Autrement dit, les autorités au plus haut niveau et peut-être dans le but de mettre fin à toute velléité de contestation, ne sont-elles pas en train de museler économiquement les auteurs tout en prenant le public pour… un con ? Veut-on ainsi confirmer l'œuvre de démolition entreprise en commençant par l'éducation, en continuant par un ministère de la culture fantôme et en réduisant les crédits qui lui sont alloués de sorte que les subventions diminuent dans tous les secteurs au point que les associations culturelles ou les structures publiques, MJC - Centres - -Culturels - Médiathèques et autres, ne sont plus en capacité de fonctionner correctement. Au point également que lors des discussions menées par les politiques tant sur le plan européen qu'international concernant les droits d'auteur et le droit moral, les délégations gouvernementales ne comprennent aucun représentant des principaux intéressés pour lesquels les décisions sont prises sans concertation préalable.

    - Qu'importe leur avis pourvu qu'il puisse être fait de l'argent sur leur dos et de toutes façons, ils ne comprennent rien à leurs intérêts…

    Doivent se dire ceux qui sont censés nous représenter mais ils ne connaissent rien à nos problèmes et se formalisent peu des aspirations du public. Pouvons-nous dès lors admettre que soit poursuivi cet incessant nivellement par le bas sous prétexte d'intérêts économiques majeurs ?

    Autant de questions que je pose et auxquelles j'attends de vous en me permettant de vous interpeller, que vous y répondiez comme vous l'avez déjà fait à mes précédents propos. Je vous remercie d'ailleurs de m'avoir accordé un peu de votre temps et de votre attention tant et si bien que je souhaite vos réactions.

    En effet, malgré un calme faussement apparent, bien des situations s'avèrent urgentes à résoudre et si nous ne faisons rien maintenant, il sera bientôt trop tard.

    N'oubliez pas ! Dans quelques semaines seront fêtés les quarante ans des événements survenus en Mai 1968 sur lesquels je reviendrai le moment venu et rappelez-vous, les visages d'une société ne changent que si les peuples ont la volonté d'obliger les politiques à les modifier !

    Aussonne, le 8 Avril 2008


  • Commentaires

    1
    Mercredi 9 Avril 2008 à 21:27
    Vrai, PY9!
    Car si l'on a pu alors croire naïvement que "sous les pavés la plage", nous savons aujourd'hui que sous les pavés d'autres pavés et encore d'autres et que l'erreur est de s'arrêter de dépaver.

    XB9
    2
    Mercredi 9 Avril 2008 à 23:41

    Nous rêvions Magali, nous rêvions. Avec heureusement quelquefois les yeux grands ouverts pour se confronter radicalement au vieux monde mais aussi avec la langue bien pendue pour en appeler à l’autonomie dans sa reconstruction… Il n’y a rien à regretter même si hélas quelques uns après avoir lâché le pavé ont fini en épave…
    ICE. ou le retour à la glaciation ?

    3
    Vendredi 11 Avril 2008 à 11:24
    "Les visages d'une société ne changent que si les peuples ont la volonté d'obliger les politiques à les modifier." Bien d'accord avec ça. C'est une belle coïncidence, d'ailleurs, car je publie normalement dans les jours qui viennent un édito favorable à cette thèse pour une revue culturelle franco-roumaine... J'en dirai un mot sur mon blog...
    Tiens, une autre coïncidence: je fais ce commentaire sur un texte qui évoque mai 68 et le code qu'on me propose de recopier avant de poster est MLF. Ca ne s'invente pas...
    4
    Dimanche 13 Avril 2008 à 15:11
    Est-il nécessaire de rappeler que les directions syndicales ont cette fois encore largement contribué à la liquidation d'un mouvement qui s'était organisé sur des bases autogestionnaires ...
    5
    desiree
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35
    Il y avait une très bonne émission hier soir sur Mai 68. Il nous faudrait un nouveau Mai 68, mais pouvons nous encore abattre les faux dieux à l'heure d'Internet et des écrans plats ? Avons nous encore des idéaux et sommes nous capables de descendre dans la rue ? C'est toute la question.
    P9Y. 
    6
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35
    Autrefois, nous rêvions alors que nous n'avions que le pavé. Aujourd'hui, nous ne rêvons plus alors que nous avons... le pavot. Paradoxal, non ?
    397
    7
    marques gilbert
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35
    Désirée, j'ai vu et regardé avec beaucoup d'attention le documentaire passé sur Antenne 2 et auquel tu fais allusion. Allusion, illusions... C'est que conclu plus ou moins ce film et ce que penseront peut-être certaines personnes plus jeunes qui l'ont regardé/
    Fiasco ! Echec ! Et j'ajouterai conclusion hâtive.
    J'ai vécu cette période, j'y ai participé et même si les différents mouvements mondiaux ont a priori échoué, ils ont laissé des traces et 2008 ne serait probablement pas ce qu'elle est si 1968 n'avait pas sécoué le cocotier.
    Mais j'y reviendrai dans le propos du mois prochain. Je vous donne rendez-vous !

    G. MARQUES
    8
    desiree
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35

    OK Gilbert vrai qu'il manquait des choses mais aussi Mai 68 c’était pas que du rêve c’était du progrès social : augmentation des salaires dans les usines (ce qu'ils n'ont pas dit à la télé), vrai que c’était le cocotier des privilèges secoué, c’était un vrai désir de changement qui poussait tout le monde dans la rue et soulevait des barricades et ça je l'ai senti dans le reportage. Vrai aussi que tout était dans l’air et qu’aux Etats-Unis ça bougeait bien ce qu'ils ont montré en début de reportage. Ce que je veux dire c'est que tant qu’il y aura des manifs indépendantes les unes des autres (celle des handicapés était très bien le 29 mars mais elle n’a été suivie par rien) ça décollera pas en France, on restera dans notre morosité face à l’incurie. Si on prenait tous les messages sur Internet de gens qui sont pas contents, qui trouvent que ça déconne sévère, qu’il y a des vrais trucs aberrants et une société qui creuse l'écart extrêmement pauvres/extrêment riches de plus en plus, il y en aurait du monde dans les rues et je veux le croire. C’est ça que je veux dire par la puissance d’Internet qui engendre l’inertie, en 68 il n’y avait pas d’Internet, pas d’écrans, pas de toute cette poudre aux yeux endormissante qui fait qu’on tape comme des cons notre aigreur et notre tristesse face aux choses qui nous choquent, et qu’on fait rien d’autre et qu’on a l’illusion de faire quelque chose en faisant cela c'est ça le pire. Qu’est ce que je fais en ce moment ? Je déverse ma bile au lieu de descendre dans la rue, voilà la vérité, elle est là et on est des millions dans ce cas, on tapote sur le clavier, on crée des journaux et des trucs contestataires sur le Net pour dire qu’on en a marre mais on fait rien de concret, on est tous là à penser que c’est révoltant de vivre handicapé avec 620 euros par mois et d’apprendre qu’il y a des stocks options pas imposables, des parachutes dorés scandaleux (à propos, quid de Gautier Sauvagnac ? on nous dit plus rien de même qu’au moment des grèves on fait habilement diversion avec le divorce de Sarko dont on a franchement rien à foutre à ce moment-là et tout ça fait partie de ce qu'on appelle aujourd'hui les stratégies de communication qui permettent effectivement de prendre les gens pour des cons), des maquillages de bilan (Messier avec Vivendi, un beau maquillage qui explose à la gueule au moment de la révélation du « passif » y avait quand même un gros problème) de l’incurie plein les ministères (confère les photos indécentes qu’on diffuse sur le Net) et caetera et que font les gens ? Un grand rien du tout. Voilà. On assiste derrière nos écrans au joli défilé de mode à l’Elysée, et comme les ministres elles sont bien habillées, c'est ça prendre les gens pour des cons. Tant qu’il n’y aura pas d’élan non d’une corporation mais de toutes, il n’y aura rien on pourra mettre une croix sur mai 2008 et ça ira un peu plus mal chaque jour et je vais pas mieux en écrivant ça croyez-le. Moi aussi je fais un rêve comme Martin Luther King, tous unis et tous dans la rue contre ce qui ne va plus comme il y a quarante ans. J’en ai 47, il est temps.  
    Purée je vais avoir du mal avec les chiffres.

    9
    Régine
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35
    Je ne peux rien dire de mieux  par rapport à Désirée, je suis d'accord avec elle. L'union fait la force. Mais je voudrai rajouter qu'on a de la chance de pouvoir encore débattre sans être poursuivi et enfermé comme au Tibet, je veux croire qu'il y a de l'espoir et ne me dites pas que c'est de l'utopie je crois encore en l'humanité de certain(e)s. La preuve évidente, c'est ce qui se dit ici.
    C'est vrai que je rajoute mon côté positif mais on ne se refait pas ! Et je le revendique !
    10
    corinne
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35
    l'échec de mai 68 ? ben on peut dire que même si la révolution a été dans l'oeuf, il y a eu des avancées, sociales (l'augmentation du smic de l'époque : 400 F en avril, 700 F en juin... qui dit mieux), et l'ouverture des esprits...
    mai 2008 ? c'est pas Internet qui nous freine, c'est la peur du lendemain : le chômage par ex, et si on va dans la rue aujourd'hui, ce ne serait pas qu'avec des fleurs, tous les exclus que la sté a laissé sur le bord, c'est leur violence qu'on craint.
    Dommage, mai 2008 c'aurait pu être un bô bordel.
    11
    marques gilbert
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35

    Bonsoir à tous !
    Je viens de prendre connaissance de vos nouveaux commentaires et je constate que mon propos vous interpelle. Cependant, Désirée, je ne crois pas que ce soit Internet qui annihile l'action. Rien n'empêche d'écrire mais aussi d'avoir une action concrète pour défendre ceci ou cela. Crois-tu que je me contente d'écrire ces chroniques et qu'une fois le point apposé, je me dise avoir fait mon devoir, sinon mon boulot, et que je passe à autre chose ? Tu as 47 ans, écris-tu. J'en ai 60 et depuis l'âge de 15 ans je milite ou je me bats. J'ai commencé contre le régime franquiste en Espagne et ça m'a valu quinze ans d'interdiction de séjour durant lesquels je n'ai pas pu aller voir ma famille de l'autre côté des Pyrénées. Puis en 68, justement, j'ai fini en tôle parce que metteur en scène de théâtre, j'avais monté une pièce de O'Baldia jugée subversive à l'époque par les autorités. Comme nous avons refusé d'obtempérer, les responsables se sont retrouvés au trou. Depuis, je n'ai jamais cessé mon combat social et pas uniquement avec la plume. Internet n'est au fond qu'un support supplémentaire comme l'ont été à une certaine époque les radios, la télé, les journaux ou les bouquins. Ce sont des moyens de cristalliser les idées pour faire avancer les choses mais ce n'est pas suffisant parce qu'il faut aussi agir concrètement.
    Et oui, Steph, les grands esprits se rencontrent, dit-on même si je n'ai pas la prétention d'en être un. Quoiqu'il en soit, c'est finalement peut-être Corinne qui a raison lorsqu'elle écrit que les gens sont timorés parce qu'ils craignent de perdre le peu qu'ils ont mais il faudrait dépasser cette trouille parce que ce n'est que comme ça que la société pourra avancer, pas en restant derrière les écrans à se morfondre et à déverser de la bile. Alors oui, Mai 68 fut apparemment un échec mais ce ne fut en réalité qu'une bataille perdue, pas la guerre qui a perduré différemment et a donné beaucoup plus de résultats que ceux immédiats que vous recensez. Nous en reparlerons...

    Gilbert MARQUES

    12
    desiree
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35
    Les gens ont peur de perdre le peu qu'ils ont, oui, on pouvait dire merde en 68 à son patron et trouver du boulot le lendemain, on ne le peut plus aujourd'hui, d'accord. Mai 68 a été possible grâce aux syndicats qui étaient derrière, ce que je voulais dire dans mon mail précédent complètement confus c'est que les syndicats sont achetés jusqu'à la moelle aujourd'huin et que comme il n'y en a plus il ne peut plus y avoir de mouvement soutenu et engagé et mené vers les politiques comme en 68.
    Quelle était la pièce que vous aviez montée d'Obaldia ?
    RC5
    13
    Lastrega
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35

    Déjà dans les années 78 les syndicats avaient "le cul entre 2 chaises", pour ne pas citer la CGT contre laquelle, cette année-là, j'ai eu maille à partir et qui ont tenté (désespérément) de "m'acheter" pour que "je me la ferme" parce que j'avais voulu dénoncer une grosse magouille médicale... ce que j'ai fait et bien fait ! Parce que dans le monde du travail, comme ailleurs, il y a deux sortes d'individus (à mon humble avis) : ceux qui sont tout à fait bien et... les autres. Et vive la liberté !
    CP4 Les seules cigarettes que j'ai jamais fumées dans ma vie (dans un grenier avec mes frères).

    14
    marques gilbert
    Samedi 23 Août 2014 à 18:35

    La pièce montée à l'époque s'intitulait Pique-nique en campagne. Si vous ne connaissez pas, je résumerai dans un prochain message mais sachez que l'événement se passe en temps de guerre.
    Quant aux autres nouveaux commentaires, nous savons tous que Mai 68 initié par les étudiants a été récupéré par les syndicats qui ont plus ou moins participé à sa désagrégation. C'est du moins ce qui a été prétendu à partir du moment où le mouvement s'est étendu aux classes laborieuses.
    Aujourd'hui, les syndicats français ont pour certains la volonté d'avancer mais pas de moyens étant donné que leurs principaux dirigeants ont des vues plus politiques que purement syndicales. Il y a aussi les taches des magouilles financières qui nuisent. Il y a en outre un manque cruel d'adhérents ; toujours cette peur du salarié de s'engager par trouille du patron et de perdre l'acquit. Surtout, ne pas se faire remarquer... On préfère râler en silence et voter la catastrophe. Il y a enfin et surtout le manque de pouvoir syndical face au gouvernement qui n'a plus guère de marge de manoeuvre depuis que les grandes décisions ne se prennent plus à Paris mais à Bruxelles.
    Un nouveau Mai 68 est possible et les conditions sont actuellement réunies mais il faudrait qu'il parte des pays de la zone Europe qui rencontrent fondamentalement les mêmes problèmes. C'est pour le moins utopique...

    Gilbert MARQIES

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